mardi 25 octobre 2011

À ne pas transmettre.

Enfant je voyais dans mes rêves toutes sorte de choses atroces. J'aurais voulu des images de petit prince ou de cheval-blanc-avec-des-ailes.

J'étais une petite Peur-Panique, pleine de séquelles de nuit.

Comme de petites cicatrices, qu'on oublie le plus souvent jusqu'à ne plus les sentir que par hasard, elles sont là, encore un peu. Même dans mon corps d'adulte, mon corps de maman, j'en garde la trace.

Je n'arrive plus à savoir d'où venait ses mauvais songes, parce qu'enfant (et toujours depuis), j'étais aimé, cajoler, caresser, on me contait de jolies histoires avant d'aller au lit.

Des fois j'ai peur un peu, des fois j'ai peur beaucoup, des fois j'ai peur un peu mais des fois je n'ai pas peur du tout... comme la chanson.

Et toi petit homme, je souhaite que tu ne sois jamais hanté, que comme ton papa le sommeil t'attrape et te berce doucement. Et puis quand je n'y arrive pas, moi, à me donner à Morphée et bien je me fais des rêves éveillés de tes ouh-ouh-ouh, de tes yeux bleu-vert, de tes mimiques à-la-ton-père... de Toi.

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