vendredi 28 décembre 2012

Je m'en amuse

Je fais des anges de neige
Habillé comme si je jouais dans la ouate

Le ciel et la glace on la même couleur
Je m'en amuse

J'ai le coeur en guerre des tuques
Les souvenirs campagnards
Le Val St-Côme de mon enfance
J'aime Montréal quand elle est blanche

Ma rue immense est toute petite
Bordée par des forts gelés
Comme pour faire des jeux de tranchées
Pairs contre impairs qui va gagner

Et toi mon Québec survivant
Dis-moi donc comment tu le prends
Du type joyeux ou mécontent
Tu joues dehors, tu restes en d'dans

Moi aujourd'hui je vais enfin
Marcher sur la lune
Monter le mont Everest 
Faire des tunels
VIVRE

vendredi 14 décembre 2012

J'ai le corps en papier bulle

J'ai le corps en papier bulle
Ça sert à protéger mon dedans
Pour garder mon coeur en place
En un seul morceau

J'ai le corps en papier bulle
Pour me protéger du dehors
J'ai encore mal des gens
Les méchants, les venimeux

J'ai le corps en papier bulle
J'éclate sous tes doigts
Je te laisse jouer avec moi
En consentante amoureuse
J'ai le corps en papier bulle
Une vallée de jeu
D'où provient ton petit corps
Je m'en étonne encore
J'ai le corps en papier bulle
Transformable et transformé
Pleine de failles
Mais surtout forte 

mercredi 5 décembre 2012

Des flocons sur les murs de mon salon

Je fais tomber des flocons sur les murs de mon salon
Toutes les couleurs de lumière
Un verre qui pétille
Même une choral miniature sous le sapin
 
J'assume mes élans de Noël car ils sont sincères. Je suis fana, je me drogue à l'odeur du pain d'épices qui cuit et au chocolat chaud et crémeux.
 
J'attends ciné-cadeaux comme certains crinqués attendent le boxing-day.  Je rêve à Charlie Brown et à la guerre des tuques.

Le chocolat (de qualité) de mon (expensive) calendrier de l'Avent me rend aussi heureuse que ceux de mes 5-6-7-8 (etc) ans.

L'ange qui trône sur le sapin. 
 
Et surtout, surtout, l'émerveillement de mon enfant et les mots de mon Homme : ''J'aime mieux Noël avec toi''
 
Pensez ce que vous voulez, je suis la plus heureuse des amatrices de décembre.

mardi 27 novembre 2012

Bien mieux

Le jour où je suis morte
Doucement
Comme les plumes d'une bataille d'oreillers

Le jour où je suis morte
À répétition
Comme les ricochets d'un galet sur l'eau

Le jour où je suis morte
En silence
Comme une pensée qui s'éssouffle

Le jour où je suis morte
De toi
Pour mieux m'ouvrir à l'autre

Le jour où je suis morte
Je suis née ailleurs
Bien mieux

vendredi 23 novembre 2012

Ça donne envie de sacrer de bonheur

Je vous vois en reflet dans les boules du sapin
Je vous vois comme un rêve
Un peu fou, un peu floue

Je m'éveille encore souvent incertaine de ma propre vie
Comme si tout était parfois trop beau pour exister le jour


Mais une petite voix qui m'appelle par mon nouveau nom
Ton corps invariablement à ma gauche
Tourné vers moi
Vous m'appelez, me réalisez

Je suis clichée, je me pince
Je termine un verre de blanc
Tu lis par-dessus mon épaule
J'entends mon petit nom : Maman

Ça donne envie de sacrer de bonheur

lundi 19 novembre 2012

Guillaume

Il y a une boîte en bois
pleine de souvenirs dépareillés
j'aurais tellement voulu y garder ta voix, tes yeux bleus
je ne dois pas trop y penser

Mon grand-papa est mort il y a un an aujourd'hui. Je fais encore, toujours les choses en l'ayant en tête. Pas celui des derniers moments, celui d'avant, celui avec qui je parlais des heures. 
Il me manque.
C'est tout.
Sa photo sur mon frigo à qui je donne un bisou tous les matins.

lundi 12 novembre 2012

J'oublie

J'oublie de me regarder dans le miroir
et un jour mon visage me surprend
je me fais peur dans le noir
j'ai une trouille bleue de mes yeux la nuit

Mon plancher fait des bruits de films noirs
le bois respire
je palpite
ça se débat de tout mon intérieur

Tu t'approches doucement
pour ne pas me surprendre
ne pas faire sursauter mon corps en peur
tu sais prendre soin de mes faiblesses

Ta main et sa grosseur de mon sein
ta main juste un peu rugueuse de joueur de tambour
ta main chaude sauf une parcelle
celle où l'anneau toujours froid me rappelle ta promesse

J'oublie de me regarder dans le miroir
je m'abandonne à la devinette de tes doigts sur mon corps


samedi 10 novembre 2012

Je paradoxise

Je suis en porcelaine et en frickles
d'Europe et d'Amérique
de chaud et de froid


J'ai les cheveux en Clémentine
délavés et fous comme le film
j'ai une bouche à la menthe et au miel
je suis sucrée et acide

J'ai des doigts de piano
qui font CLAC et qui caressent
je suis forte et fragile

Je suis longue et ronde
je suis de rhum et de vin
je suis de modération et de démesure

Je paradoxise

mardi 6 novembre 2012

Faire semblant

J'ai les yeux en allumettes
pour mettre le feu au jour qui se couche
trop tôt
trop froid

Y'a un arbre qui fait semblant d'être mort
comme quand mon fils fait semblant qu'il dort
je lui promet que l'été reviendra
à mon fils, rien, je le regarde

 
Toi tu ne fais jamais semblant
tu l'as trop fait avant
alors tu dors pour de vrai
sur mes cuisses chaudes et lisses


Baby it's cold outside

Baby it's cold outside
tu as laissé un billet sur l'oreiller
je remonte la couverte
car j'ai confiance en tes mots

Baby it's cold outside
j'enfile des bas de laine
sur mes pieds et ses petits siens
des jeux de buée dans la vitre

Baby it's cold outside
j'ai des flocons sur mes doigts de pied
mais le ciel ne nous en donne toujours pas
juste un soleil froid

Baby it's cold outside
alors je te réchaufferai
ton nez, tes doigts, ton corps en entier
dès le pas de la porte traversé

Baby it's cold outside
mais on s'en fout
je vous tricoterai les foulards les plus chauds
avec de la laine douce
comme si mes mains vous réchauffaient
toujours

mercredi 31 octobre 2012

Le vent tourne toujours en ma faveur

Tes pas qui cric crac croc
comme mes céréales sans lait le matin
c'est l'automne sous tes pieds
même si toi tu humes la mangue et le soleil

L'eau bouille et siffle
pour mon petit réconfort
je n'entends plus tes pas
et ne sens plus ton odeur

 Je m'assieds dans les feuilles mortes
je cric crac croc aussi
entre mes doigts qui les émiettent
je te vois t'éloigner comme le vent

Tu me donnes des tornades dans la tête
des changements de saisons dans le ventre
j'ai des marées hautes dans les yeux
la peur de ne jamais te voir revenir

Le vent tourne toujours en ma faveur
Le bruit de tes talons cloc cloc cloc
le vent à balayé les feuilles
pour me permettre de t'entendre de loin

Le vent tourne toujours en ma faveur
l'odeur de mangue et de soleil
un jour je t'écouterai
quand tu me diras de ne jamais douter de ton retour

mardi 30 octobre 2012

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes
Je m'accroche à ton souffle
tes cils presque assez longs pour les tresser
restent immobiles dans ton sommeil paisible

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes
Mes doigts pianotent toutes les notes de ton corps
 comme si te connaître par coeur n'était toujours pas assez
j'en redemande encore et encore

Jusqu'au matin de le bruit des gouttes
Ce sont nos corps qui feront tempête
plus puissante que les milles qui l'ont précédées
tropicale, de celles qui dévastent les coeurs

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes
Je vais t'aimer comme on aime une seule fois dans sa vie
je vais t'aimer comme tu m'as appris à le faire
je vais t'aimer jusqu'à mon dernier souffle

vendredi 26 octobre 2012

Tsé *soupir de rire*

Maladresse.

C'est mon mot de la semaine à défaut d'être celui de ma vie. Honnêtement à défaut de pouvoir dire malchance... pour une fille qui croit pas en la chance, hein...

-Me tromper de couleur de vernis en voulant remettre une couche sur un ongle

-Liker des photos à tout vent sur Instragram et me retrouver à apposer un petit coeur sur une photo de l'ex plutôt désagréable/je-vous-laisse-imaginer de mon mec (oui la photo était jolie, je dois juste lire le pseudo de l'utilisateur AVANT)

-Attraper le rhume 2 fois en 3 semaines

-Avoir une tronche macabre sur ma nouvelle carte d'assurance maladie... parce que j'étais malade que le coliss quand j'ai pris la photo

-Échapper une coupe de vin du 3e étage

-Oublier un rendez-vous médical

-Effacer une série que je me suis enregistrée avant de l'écouter... b-r-a-v-o

-Me faire mal au dos en faisant du yoga

-Me rendre compte à l'instant que j'ai des livres en retard à la biblio

Tsé.

J'sais même pas pourquoi je suis crampée en me relisant. AH !


jeudi 25 octobre 2012

2 ½ ans

Je regarde une photo de son 25e anniversaire.

Moi les cheveux courts, une petite bedaine de Mini,ma bague de fiançailles à l'annulaire gauche, les yeux fermés, il m'embrasse sur la joue, les yeux fermés lui aussi un peu caché pas ses cheveux longs.

On ressemble à 2 versions enfantines de nous.

Dans 2-3 semaine, moi 25 ans. Plus de bedaine mais un Mini de 2 ans et un anneau de mariage. Je ferme encore les yeux quand il me donne des bisous, peu importe où. Mes cheveux ont poussé-poussé-poussé, les siens... moins.


Il est  aussi poussé une pièce à l'appartement dans lequel nous vivons et notre compte en banque est pas mal mieux garnit.

On a vieillit en si peu de temps. On a pas changé de tant, juste ce qu'il fallait.

Je ferme encore les yeux quand il m'embrasse, c'est ça l'important.

samedi 20 octobre 2012

petits pots

Je me suis fais faire les ongles en mangeant de la barbe-à-papa.

Je me suis achetée des petits pots.

Je me fais un bain au lait et je me Cléopatrise le temps d'un après-midi.

Je m'exfolie, je m'huile, je me chouchoutte.

Ça fait du bien, que oui, mais jamais autant que de t'entendre me dire que je mérite bien de prendre soin de moi.

Et puis de te laisser toi, prendre soin de moi.

lundi 15 octobre 2012

*tousse tousse*

J'ai deux arbres devant la fenêtre de ma chambre. L'un est déjà nu de l'automne et l'autre se rebelle contre la saison et reste vert-vert-vert.

Mon corps lui est en plein dedans, dans l'automne, dans tout ce que ça implique. Frissons, toux, gorge en feu. Alors je profite, oui oui, pro-fi-te pour de longues journées sous la couette, des infusions menthe-citron-miel, des films et des séries jusqu'à m'endormir devant l'écran. De grandes journées de redondance ponctuées de bains chauds et de potages crémeux.

Je lis dans le désordre le ELLE, le Devoir, une millième fois l'Écume des jours ou SAGA, je pitonne, je farfouille et dans un élan d'énergie (hum hum) je lave 3-4 ustensiles et me fait cuire du chef Boyardee PARCE QUE !

Malade.

mardi 9 octobre 2012

Jour 2 de 5

Ma langue brûlée par la sauce à spag'.

Une clémentine écartelée sur la table du salon, les morceaux du casse-tête sur le bois franc, l'aquarium à nettoyer, une raideur dans la nuque.

C'est mardi quoi !

lundi 8 octobre 2012

Lumière

Au fil de l'automne je développe une dépendance à la lumière.

Je reste enveloppée, nue, dans ma serviette de bain et m'étends directement sur le plancher de bois franc dans les rayons de ce soleil de plus en plus bas. Qui file aussi de plus en plus vite.

Parfois le sommeil m'attrape avant même que mon ventre gargouillant ne me réclame le souper.

C'est déjà la nuit, le bois refroidit sous mes omoplates. C'est déjà la nuit et  mon corps s'endort de la noirceur qui se presse sur ma poitrine.

Et si le jours je cherche la lumière, la nuit je me nourris de ta chaleur.

dimanche 30 septembre 2012

Octobre (-1)

C'est la popotte. C'est l'automne. On aime ça, même si l'chou ben ça sent un peu l'pet.

On sort les longs foulards et Mini se transforme en tzigane, en fantôme ou en pleureuse italienne. Je me demande si j'ose les bas colorés dans mes souliers à bouts ouverts et mon Homme me trouve belle avec mon petit bonnet vert.

On donne des bisous d'esquimaux à Vic qui rie fort, comme si, comme si... comme si au fond on a besoin de rien de plus dans la vie que des bisous d'esquimaux. Marcello, lui, joue de ses 6 pieds pour m'enlacer, m'envelopper et fourrer son nez, ses lèvres, son visage entier dans mes cheveux d'automne.

La soupe fume, les aubergines absorbent le jus des tomates, le fromage gratine et le vin rouge goûte un mélange de paradis et d'enfer (la perfection quoi).

J'ai encore les chansons de La Belle et la Bête dans la tête et je les chante fort en faussant un peu. 

vendredi 21 septembre 2012

J'aimerais ça t'le dire, mais je l'sais pas!

Je suis par certaine de comprendre les chemins que j'ai pris. En fait je suis certaine de pas l'savoir.

Je travaille pour une vie que j'ai, que j'aime et que je continue à trouver que je ne mérite pas. La chance j'y crois pas trop. j'y crois pas du tout.

Mais si c'est pas ça, la CHANCE, alors j'ai pas d'explications.

-Je sais pas pourquoi mes cheveux poussent plus vite que les tiens fille et que les couleurs weird ça me fait ben.
-Je sais pas pourquoi à 16 ans ma face est devenue regardable et que POUF je me suis mis à être une amoureuse aimée en retour
-Je sais pas pourquoi mon chum se réveille tous les matins en me disant que je sens bon (Man, je sens rien, RIEN!!!)
-Je sais pas pourquoi mon fils a une tronche qui fitte mieux dans l'Univers que la tronche de 99% du monde
-Je sais pas pourquoi j'ai une amie depuis 23 ans qui me dit que je suis unique et que c'est pour ça qu'elle m'admire.
-Je sais pas pourquoi j'ai rencontré mon chum juste au moment où un petit épais essayait de me faire culpabiliser pour ses conneries

Alors, je suis juste nounoune et je devrais y croire à ça, que je suis une chanceuse? Ou ben j'ai fais une couple de bonnes affaires dans ma vie pis c'est la somme de mes efforts qui me donne cette vie à la barbe-à-papa...

N'empêche, je comprends toujours pas pourquoi mes cheveux poussent si vite.




mardi 18 septembre 2012

Petit réveil

Je le réveille avec mes cheveux d'automne qui lui chatouille le torse.
L'odeur du café et de ma peau, je sais que c'est son mélange favoris.

Mes pieds nus sont froids d'avoir passer quelques minutes sur la céramique de la cuisine. Lui il est doux et chaud, il m'enveloppe un moment de son corps et me donne un baiser et un merci pour le prix d'un.

Enfant blond guérit. Pain à la cannelle et compote maison. Des dessins animés. Mardi matin et l'envie de faire une pumpkin pie et un ragoût.




mercredi 12 septembre 2012

Cheetos, Nose job et Tzatziki

Je passe au travers d'un sac de Mini-carottes trempées dans de la Tzatziki du commerce pendant qu'une nutritionniste (blonde avec des dents immenses) me dit 'que-faire-sa-propre-tzaziki-c'est-mieux-et-moins-bla-bla-bla' ARGH

Moi qui me sentais (presque) santé, la chevaline blondasse me donne juste envie de manger un sac de cheetos et de lui envoyer (via twitter, ouaip une nutritionniste techno) une photo de mes doigts tout crotté de poudre orange salée à lui faire péter une crise cardiaque. Ça lui apprendra à me juger à distance.

Et ce qui m'a donner envie de me plonger les doigts dans de la tzatziki c'est cet interminâââââââble et soporifique devoir sur l'Approche de qualité en milieu de travail. 8 heures de vidéos tournées en 1993 (ou autour de... on y voit Mélanie Maynard en fausse employée d'Hydro Québec avant son nose job. Je joue pas les pas-fine là, elle l'a dit elle même dans un show télé) Thank God, je l'ai terminé et je suis maintenant experte pour m'approcher avec qualité....

Sur ce, je vous laisse pour ma corde à linge because une literie toute blanche (avec un enfant de 2 ans à la maison, OUI) à étendre (Fausse bonne idée) et l'idée soudaine de ne pas rester en bas de pyjama et t-shirt mou, pleins de petits sploush de sauce grecque crémeuse au concombre, avant de recevoir Valouche et son amoureux chantant pour un apéro Pabst style. LA CLASSE !!!

mercredi 5 septembre 2012

5 septembre 2012

Je vous aime.

Mille fois mes lèvres posées sur vos paupières.

Dans ma petitesse. Dans mon entièreté.

Je ne me réveille pas puisque je ne me suis toujours pas endormie. J'alterne entre les images et les mots sur les écrans et la vue que m'offre les fenêtres de notre chez-soi sur mon coin de quartier.

Nous sommes vivants même si meurtris. Nous sommes vivant pour verser une larme et se souvenir de sourire, de garder espoir.

Je vous aime dans mes élans de grandeur. Je vous aimes de ne pas être mauvais.

Je vous aime dans toutes les langues pour que nous nous comprenions même dans nos désaccords, nos ressemblances, nos rêves, notre pacifisme.

Je vous aime bleu-rouge-orange-vert, je vous aime blessé comme je le suis, mais convaincue que NOUS somme plus grand que ça.

lundi 27 août 2012

Je ne parlerai pas politique

Parce que j'ai le ménage de la chambre à mon gars à faire.

Parce que j'ai envie d'un sandwich au chips.

Parce que j'ai un bon roman à finir et qu'en plus il est en retard à la bibliothèque.

Parce que si tu me connais un peu, tu les connais mes opinions à ce propos.

Parce que sinon, ben tu m'appelleras pis on en jasera.

Parce que j'ai 2-3 trucs à pas oublié de faire là maintenant
1-Demander à mon Homme son horaire de mercredi
2-Écrire à Mélodie pour lui proposer de prendre le thé mercredi
3-M'assurer que le #1 fonctionne avec le #2

Parce qu'anyway je viens d'écrire un status facebook sur la question.

Parce que même si c'est vraiment intéressant/important y'a aussi d'autre affaires dans la vie.

Parce que j'ai même pas encore fini de défaire mes valises de vacances.

Parce que de toute façon tu l'sais que ce que t'as à faire ben c'est d'aller voter le 4 septembre (et de sortir Charest)

Tu vois j,ai (presque) réussi à ne pas parler politique!

mercredi 22 août 2012

No more vacances...

On  a prit le temps d'être amoureux avant tout et ça fait du bien.

J'aime :
Le jacuzzi
Ne pas me soucier des $ pendant quelques jours
La voix de mon fils au téléphone
Prévoir un tête à tête au Jardin Nelson avec quelqu'une que je n'ai pas vue en tête à tête depuis fort-fort long
Le shower de ma meilleure (et de mon filleul en devenir) en fin de semaine
Regarder mon Homme avec les même papillons dans le ventre qu'il y a 3 ans ½
Faire camping dans le salon pour oublier que les vacances sont terminées, ou presque
Les fautes de frappe trop drôle

J'aime pas:
Le PLQ
La CAQ
Richard Martineau
Le frigo de retour de vacances
Se rendre compte qu'on reprendrait de la bière à 23:01
Pas avoir vu mon fils depuis 4 jours
La vaisselle qu'on a pas fait avant de partir en vacances



Heureusement y'a Marcello pour me masser les trapèzes et me donner des bisous dans le cou, tsé.

mardi 14 août 2012

14 août. Lettre de coin d'oreiller pour Marcello.

Loin. Su'l bord d'un lac.

Mille croissants au lit. T'en dis?
Le café sur le quai.
Les repas sans fin.
Le vin et les danses collé-collée.

Les journées à la plage et les terrasses de bistro.

Prendre le temps, malgré tous ses jours côte à côte, de se regarder dans les yeux. Longtemps.

Prendre le temps d'être les autres nous, les çeuzzzze-là qui sont pas Papa-Maman.

On part. Dans 6 dodos, parce que l'attente, la hâte me fait compter (comme une enfant) les jours qu'il reste avant de retourner sans ce petit coin d'pays qui t'a fait me voir avec une bague à l'annuaire gauche. Qui t'a fait me voir femme-de-ta-vie. Sans que je m'en doute ou si peu.

Mille croissants au lit et tes bras. Parce que les miettes elle ne me dérangent pas avec toi.


samedi 11 août 2012

10 à 15 minutes puis rincer à grande eau

(...) ne me fais pas rire. L'argile craque et tire ma peau.

L'air est lourd et je croirais presque pourvoir faire des bulles dans cette ville aquarium.

Une brise enfin, mais je doute de la saison. Le ciel crie octobre mais ce n'est que l'orage. De fines goutellettes.

Tu embrasses mes paupières parce que mes joues sont mentholées.

'Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est pas, si loup y était il nous mangerait...'
(...) T'es belle ma face d'alien.  Et moi je ris et je craque et je tire.

 'Loup y es-tu? M'entends-tu?'

La tête dans l'évier, à grande eau, comme dans une pub. Personne se nettoie comme ça, y'a de quoi... à quatre pattes après à assécher le plancher.

Tù essss ploussss yolie commé çççça.
Je remercie mon mexicain avec une langue tirée. Et je recommence ma comptine pour Vic qui me dit 'doux-doux-doux' en caressant mon visage nu.

lundi 6 août 2012

Je me voyais déjà...

Tartare de saumon épicé et tempura. Mousse d'avocat. Salade poire/chèvre/amande.

C'est lundi. Je regarde mon menu de la soirée avant une petite sieste d'après-midi.

Un coup de fil de l'ami que l'on reçoit pour souper. Accord mets et vin. Combiner 2 forces.

J'ai 24 ans, presque 25. Je réalise d'un coup, en raccrochant que nous sommes tous adultes maintenant.

Je souries toute seule. Je le savais déjà (avec un enfant de 2 ans, oui je savais y'a pas à dire) mais il y a toujours quelque chose d'un peu vertigineux quand je me rends compte que finalement je suis 'celle-que-je-serai-dans-10-ans' de mes 15 ans.

J'étais tout à fait le genre d'adolescente à me projeter dans l'avenir, à parler avec mes copines des souper-vino rituels que nous aurions une fois adultes. À m'imaginer verre de vin à la main en train de mettre la touche finale à un repas fancy avant de rejoindre mes convives.

C'est un peu fou parce qu'en fait c'est exactement ce qui est devenu ma réalité, quelques fois par mois, quand nous recevons des amis tout aussi adultes que nous pour des souper-vino-vino (oui plus de vino que je l'aurais pensé).

Pour le reste, ma vie n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais (Mariée avec un enfant? Really? À 24 ans? Avec un gars qui a grandti dans le 450 !?!?!(je t'aime Chéri)).

Tout est mieux. Et mes amis sachez que vous être foutrement plus cool, drôles et intéressants que ceux qu'Anouck-à-15-ans s'imaginait.

mercredi 1 août 2012

(bis) Encore une fois.

Nous sommes un cliché. Paradoxalement un cliché inhabituel, un cliché rare.

Nous sommes vieux jeu et rafraichissant.

Ce matin, alors que nous retournions à l'endroit même où, il y a 2 ans et 1 jour, avec nos amis et nos proches nous avons célébrer notre mariage, je me suis rendue compte que nous aimions revisiter 'nos' endroits.

Le proprio du restaurant était sur place et nous a félicité, encore, de l'amour qui émanait de nous en nous expliquant qu'il était toujours heureux de nous revoir. Je me suis sentie bien. Bien dans cet endroit qui fût le théâtre de notre première présentation officielle en tant que nouveaux mariés.

Pour célébrer comme il se doit (ou plutôt comme nous avons décidé qu'il se devait, bon) mon Homme-Mari-Chum-Amoureux-Pote-LoveGiver m'amène 3 jours dans une petite auberge, près d'un lac, isolée juste ce qu'il faut. Une petite auberge dans le village qui l'a vu, 1 an avant nos noces, me demander ma main.

Je vous avais prévenu, nous sommes un cliché. Un peu mielleux, qui fait parfois lever les yeux au ciel, mais qui fait aussi rêver un peu je crois.

Parce que même si l'on retourne souvent aux mêmes endroits, même si j'énerve parfois mon monde à n'avoir que son nom (et celui de Vic) à la bouche, même si nous nous étonnons nous même avec notre bonheur-sans-chicane-ou-si-peu... et bien on avance sans cesse.

Un cliché qui refuse de stagner et qui au fond, retourne oui, mais découvre surtout.

Et toi, t'es cliché pro dans quoi?

dimanche 29 juillet 2012

Londres 2012 ou moi devant ma tv

Je deviens gaga durant les Jeux Olympiques. D'été, d'hiver. Je ca-po-te littéralement.

Athlétisme, Natation (ben oui, mes anciennes disciplines de fille extrêmement sportive que je fuuussse), Plongeon, Nage Sychro, Gymnastique, Cyclisme... Man ! J'en mange.

Il fait beau, pas trop chaud et quand même, je reste là, absorbée, hypnotisée, éblouie par ce que l'Homme peut faire.

Je sors dehors par conscience maternelle (ben oui, même si je  je m'en fout de l'été pendant les JO, mon fils a bien le droit d'en profiter).

Là, c'est un peu mort, et Mini dort. Alors je me tape un épisode de Rizzoli & Isles parce que ses 2 femmes sont TOO DAMN OUF-CHICA-WOW!

Puis une douche et un bon roman sur le balcon (oui, fils dort loooongtemps)

Et je me jure que demain, j'irai piquer une tête, faire quelques longueur et rappeller à mon corps qu'il aime bouger autant qu'il aime regarder ce que les athlètes font.




mardi 24 juillet 2012

Après l'orage.

Je déjeune des fruits congelés parce que l'été.

Un morceau de melon au miel fond doucement sur ma langue et je me dis (encore) que la vie c'est foutrement joli.

L'orage d'hier, en plus de m'avoir permit de prendre ma traditionnelle douche-de-balcon-d'été, a rafraichit l'appartement et nous donne envie d'un bon café chaud et fort pour la première fois depuis...des semaines je crois.

M'installer avec un roman, longtemps. Comme si nous étions l'hiver. Mais la fenêtre ouverte, caressée par le soleil avec le vent d'été qui s'engouffre sous les rideaux translucides.

Le café est prêt. Deux sucres. Une crème. Nos 2 tasses identiques que l'on pare des mêmes accessoires.

Comme de perpétuelles vacances. Alors que non. C'est t'y pas merveilleux tout ça.

En fait oui. Et on y travail. Travailler à toujours se sentir libre et paresser juste ce qu'il faut.

lundi 16 juillet 2012

Toile vierge.

Le passé n'existe pas chez nous. Le passé d'avant nous.

Une grosse boîte de photo pour moi. Une guitare rouge pour lui. Un meuble ou deux.

Tout ce que nous possédons s'est construit avec nous.

Quand j'ai connu Marcello il vivait du strict minimum. Un lit, un meuble en bois où il rangeait ses vêtement et sa boîte à souvenir (une roche, une photo de Bruni Surin (!!!), des tickets de bus de son grand-papa chauffeur à la STM).

Moi j'avais peu de meubles mais des cartons de souvenirs, lettres d'anciens amoureux, photomatons, correspondance avec les copines dans la classe de physique sec.2, un journal en cuir violacé.

J'ai gardé une lettre seulement. Écrit par mon premier amoureux après notre séparation. Étudiant en Histoire à l'époque il l'avait truffé de références historiques. Elle me fait rire cette lettre malgré sa gravité en je n'en ai que plus de tendresse pour mon bon ami anciennement grand-amour-d'adolescence.

Les photos, basta. On s'est reconstruit un musé du photomaton.

Puis mon vieux journal. Je ne suis pas certaine d'où il est. Il fera sans doute le bonheur d'une petite gardienne trop curieuse et bien fouineuse un soir où nous irons souper tard-tard en semaine.

Je regarde ce qui m'entoure et tout respire le 'nous' , en commençant par notre enfant, notre de plus en plus 'il-vous-ressemble-aux-2' Victor.

Les films, les plantes, la literie, la collection de bouteilles.

Nous n'avions pas grand chose, que de s'offrir à l'autre. Alors nous avons vécu de notre chaleur et de nos peaux pendant un moment. Et quand on n'a plus eu peur, quand on a su que c'était NOUS notre avenir, alors nous avions une toile vierge pour y dessiner notre quotidien.

Une toile vierge que nous continuons d’embellir tous matins où l'on se réveille nez contre nez dans nos draps couleur soleil.

samedi 14 juillet 2012

''Alors ami(e)s?''

Je fais souvent des rêves étranges dans lesquels je me réconcilie avec des gens que je n'aime pas vraiment.

Je refuse la théorie du subconscient. Ses gens je ne les veux plus dans ma vie. Je vie bien l'indifférence de nos relations. Je ne les salue même plus dans la rue.

Le plus étrange c'est que ses réconciliations se font toujours de la même façon. Assise, à la même table, du même restaurant. Le repas change, la personne qui me parle aussi. Mais toujours au même endroit.

Cette nuit, je mangeait une salade de gésiers de canard avec un verre de rouge et du pain baguette. Puis une silhouette, une chaise qui se tire. Bonjour Anouck.

Dans mes rêves je suis bien différente, je ne parle pas. Je laisse l'autre m'expliquer. Mon rêve se termine et j’acquiesce à une une formule étrange du type ''alors, ami(e)s?''

Puis le réveil.

Et juste le sentiment dégueux que je vais sans doute croiser cette personne aujourd'hui.

lundi 9 juillet 2012

C'est un peu magique

On vit sous un couloir aérien.

Ceci expliquant cela, Mini est plus fasciné par les avions que par les camions.

Pourtant rien ne bat les bulles. Souffler des bulles et le regarder me faire son théâtre d'été avec ses Ooooooh, WOW, Aaaaaah un peu exagérés mais qui me font décrocher de tout.

On souffle les bulles et on regarde les avions, sur le balcon fleurit, celui d'en arrière. Les yeux dans le ciel. Ça vole, ça flotte, ça réfléchit le soleil.

Dans ses yeux je vois bien que tout ça c'est un peu magique.

Et dans ses moments là, je revois le monde par mes yeux d'enfants. Ça me donne envie de hot dog steamé, de barbe à papa, d'auto-tamponeuse, de baignade à St-Côme, de bataille de fusil à l'eau, de tatouage en décalco.

Souffler encore plus de bulles et apprendre à faire voler décemment un cerf-volant.

vendredi 6 juillet 2012

Je ne suis pas une fiction.

J'ai jamais eu le blues du businessman.

Jamais eu à inventer ma vie.

Elle ressemble parfois à un film à petit budget. À un film anglais avec ses jours gris, de pluie.

À une comédie musicale, plus souvent bien clichée sous la douche.

Comme un huit clos sur des milliers de milliers de kilomètres.

Elle a une trame sonore qui change tous les jours et même si je choisis les mots pour vous la décrire, elle est vraie-de-vraie ma vie.

Je ne suis pas une artiste, je ne suis pas une auteure, je ne suis pas une chanteuse et encore moins un businnessman. Je suis Mère, Femme, Fille, Amie et c'est ce que je livre ici.

Mes parcelles de réalités je n'aime pas les emballer (ni les relire). Je ne suis pas bien bonne pour inventer, sauf les histoires pour mon fils quand je veux le veiller près de moi au lieu de le coucher tout de suite.

Je ne suis pas une fiction. Je ne suis pas toujours facile ou agréable à lire, à vivre. Je suis ici, pas tout à fait à nue (je garde ça pour lui, celui qui me fait comédie-musicaliser des tounes quétaines sous la douche) mais presque.

Merci de venir me rejoindre ici, de vous fondre dans ma vie de tous les jours. De ne pas vous formaliser de mes images abstraites, de mes anecdotes à l'eau de rose, de mes fautes (ça c'est pour ma maman). Merci de me dire que je vous fais sourire et même pleurer (mais ça c'est juste les enceintes je crois).

Je redondinne de redondance, pardonnez-moi, c'est souvent le lot de la réalité.. Mais ça me va. Et vous?

mardi 26 juin 2012

Ce soir c'est steak-patate

J'aime la viande, la viande rouge.

Je manque souvent de délicatesse même si je portes de jolies robes fleuris.

Je ne mange pas assez de légumes, sauf des patates, merde que c'est bon des patates.

Je ne laisse pas refroidir complètement mes brownies avant de les découper. Ça foire, mais qu'est-ce que c'est bon encore un peu chaud.

J'ai une paire de bobette beige.

J'aime pas trop les oignons et le poivrons, mais je lève jamais le nez sur de la cervelle au beurre noir ou de l'andouillette.

J'écoute encore trop de séries policières et ça m'empêche encore trop souvent de m'endormir quand j'entends le plancher qui craque.

Je suis moins coquette que mon mari.

J'ai arrêté de fumer la cigarette.

Je fume toujours le cigare.

J'aime mes talons quand ils sont très haut.

J'ai des amies merveilleuses qui me disent 'ta gueule' et 'va chier' quand je me trouve moins jolie.

Deux jours gris de suite et je commence à trouver le temps long, même si je peux passer une superbe journée ensoleillé à rien foutre en écoutant des comédies romantiques avec mon Homme.

Je lis 3 romans par semaine.

Mes brownies ne sont pas encore tout à fait refroidie. C'est l'heure de m'en mettre plein les doigts.


lundi 25 juin 2012

Je vais bien.


Je saupoudre du sel de la mer morte dans mon bain et sur mes tomates.

Mes cheveux d'hippie blondissent avec l'été et quand le vent ne joue pas dedans j'ai un amoureux qui les caresse tous les soirs pour m'aider à m'endormir en oubliant tous les petits bobos de ma vie.

Je n'ai jamais vécu sur un nuage même si j'aime bien les regarder. Je n'ai jamais vécu sur un nuage mais je le pourrais. 

Mes yeux n'ont jamais vu rose, c'est le plus beau dans tout ça. 


C'est ma réalité qui l'est devenue. Tranquillement je n'ai plus eu besoin de filtre ou de dictons à 'l'amour-rend-aveugle' ou 'd'amour-et-d'eau-fraîche' pour que mes jours ressemblent à de jolies histoires à garder dans de beaux cahiers en cuir pour les souvenirs.

Prendre des photos un peu nouilles avec celui que j'aime, ça fait toujours du bien et...

Je vais bien. 

mercredi 20 juin 2012

Maladresse + Couteau. Oups

Poignardé.Le.Genou.

Chouette activité. Je suis une mini-mini-éclopée.

Ça surprend, voir la chair sous la peau et tout et tout.

Et comme on est un peu poche on avait rien (oui oui rien de rien pas même des plasters...et on a un enfant...Je sais!) alors mon chéri a couru à la pharmacie du coin.

Peroxyde, pansements de rapprochement, tampons stériles et méga plaster géant pour couvrir mon genoux. Mon Chéri est un infirmier extra, ça et il voulait vraiment voir le peroxyde 'mousser' dans la plaie ouverte.


 Ça me tire, ça m'élance et j'ai eu droit à de gros yeux et une réprimande de mon amour ''Les ciseaux Anouck tabarnak, les ciseaux PAS un couteau!!!'' Mon Papa lui qui est arrivé juste après l'incident s'est contenté de rire un peu de moi... En me comparant à ma maman qui n'est pas du tout maladroite (zéro sarcasme ici) mais qui s'est quand même bien ouvert un doigt il y a quelques années.

Morale : Ne pas ouvrir de paquet de saucisses à hot dog avec un couteau sur une table basse.... Mon genou va s'en souvenir, moi par contre...

samedi 16 juin 2012

Petites Perfections.

Une tomate, température pièce, avec juste un peu de sel.

Quelques gouttes de miel sur une figue fraîche.

De la Häagen Dazs en spécial.

Samedi jour de rien ou de toutes ses petites perfections. Samedi 'coupez moi 2 grosses tranches de lard pour mettre dans ma salade César'.

Prendre la plus grosse bouchée possible dans une pêche blanche mûre à point.

Préparer une guacamole.

S'ouvrir une bière blonde.

Mini court de son papa à moi pour nous donner des bisous sur la bouche.

Ma peau qui sent le soleil.

Pour chaque problèmes, pour chaque angoisses, j'ai mes samedis pleins de petites perfections.

vendredi 15 juin 2012

Tsé la fille qui a bu hier soir...

Oh que ceci est un petit-petit matin.

Je me couche sur le sol, la joue droite contre le frais carrelage de céramique et je mange une prune trop juteuse qui coule et fait une petite-petite flaque.

4 lbs de patates dans l'eau bouillante et une très grande quantité de bacon bits m'attendent. Mais je suis bien avec ma prune et mon plancher.

L'heure avance et l'eau qui bouille déborde un peu de la casserole. Je me donne des coups de talons dans les fesses pour tenter vainement de me remettre en position verticale, alors je demande calmement à l'eau d'arrêter de déborder... Je suis une cause perdue vous croyez?

Une salade de patate. Mon mont Everest de la journée. Une banale, néanmoins future délicieuse (à n'en point douter) salade de Pa-ta-te.


lundi 11 juin 2012

Petite française et match de foot.

Lemonade maison, Bière fraîche et beaucoup-beaucoup de cochonneries. C'est aujourd'hui le premier match de la France à l'Euro 2012.

Été 1998, coupe mondiale de foot, j'ai 10 ans. Ça y est, j'ai la piqûre et depuis, rien à faire, je me refuse à manquer un seul match de l'équipe française en compétition internationale. Oui, j'ai foxé des cours et manqué des aprèm' boulot. Oui, je me suis assise dans un bar bondé, enceinte jusqu'aux oreilles, en pleine canicule, pour vivre la frénésie de ses moments uniques.

Avec mon Papa. Toujours. C'est mon mentor côté foot. Et la vie fait bien les choses, j'ai épousé un homme qui s'y connaît tout autant et qui vit ses moments avec la même passion que moi.!

24 ans, le petit à la garderie, je porte un chandail bleu, sans même avoir à y penser mon subconscient à fait ressortir la fan en moi dès l'éveil. La tradition change, pour la première fois le match d'ouverture c'est chez moi qu'on l'écoute. 

Ça va gueuler, je vais sacrer. Et qu'on me dise qu'ils sont mauvais, qu'ils ne sont plus ce qu'ils étaient... Don't give a fuck. C'est émotif, c'est assumé, je suis bleu-bleu-bleu

C'est l'Euro et pendant un peu plus de 90 minutes je suis française-française-française jusqu'aux bouts des doigts.

jeudi 7 juin 2012

J'ai des lunettes en forme de coeur. Oui.

J'ai des lunettes en forme de coeur. Oui.

Mon fils les porte à l'envers sur son petit nez rond et ça lui donne un air de petit Elton John.

J'ai des lunettes en forme de coeur. Oui.

Parce que quand ça va mal, elles me font sourire. Et puis c'est tout. C'est tout ce qu'il faut. La magie de me rendre le sourire.

J'ai des lunettes en forme de coeur. Oui.

Parce que je suis une enfant. Une amoureuse. Une optimiste. Une fille qui a fait 'Aaaaaah je veux ses lunettes en forme de coeur et je les veux maintenant' quand je les ai vu.

J'ai des lunettes en forme de coeur. Oui. Et je sais que tu en veux aussi.

mercredi 6 juin 2012

Bronchite et mucus vert

Tomber malade l'été.

4 nuits de no-way-tu-dormiras-pas-avec-ce-nez-bouché, 4 jours de congestion de cerveau, de mucus vert, de toux qui arrache la gorge. Et le pire, le pire c'est qu'en plus d'en souffrir moi, Mini aussi est atteint.

On se gave de compote poire-pomme-miel. On tousse synchro, on chigne aussi.

On fièvrise en alternance. On se câline et on se mouche, Ah oui surtout, on se mouche. À qui mieux-mieux comme ils disent tous, on se mouche à s'en tuer les narines. On s'hydrasense et on haït ça tous les 2.

C'est juin, c'est le printemps mais c'est l'été dans la maladie. C'est devoir se couvrir, s'encouvertiser, se priver de longues marches au soleil pour cause de 'mon-lit-mon-lit-je-veux-mon-lit' c'est surtout se retenir à 2 mains de me droguer de médocs jusqu'à m'assommer complètement. Anyway je peux pas... je dois m'occuper du petit.


JOIE.


mercredi 30 mai 2012

Bobettes roses à pois

Je me fais bronzer topless sur mon balcon mais couché sur la bedaine.

Mille popsicles au raisin et à l'orange. Lire 2 romans en même temps.

Chéri regarde du coin de l'oeil, en faisant la vaisselle, si des voisins peuvent me voir. Non, j'ai fais bien attention. Y'a que lui à pouvoir voir tout ça.

De l'eau froide et quelques tranches de citron. La dolce vita. Marcello me sourit. Il me trouve drôle en p'tite culotte sur notre balcon d'en arrière je crois. Non, qu'il me dit, pas drôle... Plus mignonne et un peu culotté (c'est le cas de le dire), j'en connais qui aimerait avoir la vue que j'ai...

Je lis les jolies histoire d'Haruki Murakami et je parle à mon bambou qui est un real survivor dans cet appart.

Je vais bronzer à carreau protégé par mon treillis. Je rentre un peu me lover contre mon Homme dans les draps du lit qui semblent frais-frais-frais. Les speakers hurlent du Oasis. Ouaip, la douce vie !

jeudi 24 mai 2012

Lilas et Cerisier

Coup de téléphone. Mon Papa.

Tu fais quoi ?

Ah Papa, je respire les lilas et je regarde le cerisier pousser et toi?

Je pensais à toi ma grande cocotte.

Il a ce don, ce don de papa mon Papa, il me fait sourire et me fait me rendre compte que là, maintenant, ça va. Si son dos lui en faisait la faveur, je retournerais là, aujourd'hui en vélo sur le bord du canal Lachine avec lui. Comme avant. Avant quand son dos lui laissait la chance, avant quand mon cardio allait si bien que je savais même pas que j'en avait un.

Et sinon comment ça va Papa?

Ah ça irait sûrement encore mieux si j'avais des lilas à sentir mais ça va, ça va bien.

Je vais lui proposer d'aller sentir les tomates, les fleurs et les épices au marché avec moi. Faire un gros barbecue. Lui demander de me raconter ses histoires de voyages que je connais par coeur.

Alors je profites de l'odeur des lilas et je regarde mon cerisier pousser à disant à bientôt à mon Papa. Il ne dit pas beaucoup 'je t'aime' mon Papa, mais il m'appelle quand il pense moi.

mercredi 23 mai 2012

Et toi ???

J'ai un coup de soleil engagé. La loi 78 barrée sur mon chest.

J'ai marché (encore) sous la pluie, le soleil. Dans mes bottes en léopard, j'ai marché, crié, chanté. On était beaucoup-beaucoup-beaucoup, comme si je ne savais pas compter jusque là.

Après on était un peu moins mais on faisait beaucoup-beaucoup-beaucoup de bruit avec nos casseroles au coin de ma rue.

Aujourd'hui j'ai mon sourire et ma robe rayée, j'ai mon carré de feutrine de la même couleur que mon rouge à lèvres, j'ai une fleur blanche dans les cheveux et des souliers de petites filles.

Même si les inspecteurs de la STM m'ont rabroué ce matin pour ''donner le mauvais exemple à mon fils'' en m'affichant de rouge, je fais des coucous à tous mes co-porteur (et je l'aime l'exemple que je donne à mon enfant  BY THE WAY) . On est comme des motards avec leur signe de tête qui m'ont toujours fait sourire. Maintenant on est des milliers à se faire de timides sourires à la vue du jumeaux carré porté par nos voisins, nos concitoyens...

J'aime aussi mes voisins d'en bas, les 5 colocs verts. On est pas d'accord mais on s’envoie pas chier. Chacun son opinion. L'important c'est d'en avoir une d'opinion je crois. Et je porte la mienne d'opinion. Avec fierté.

Et toi, es-tu fier?


samedi 19 mai 2012

Parce que l'important au fond, c'est l'espoir.

J'ai décidé de porter mes bas longs. Mais j'ai eu tort, 8h01 le matin et c'est déjà l'été.

Charles Trenet et le son des voitures matinales.

Je dénude mes jambes et regrette aussi les manches longues.

Ça fourmille de jeunes-jeunes familles (leurs enfants se réveillent si tant plus tôt que mon mien) et le club de l'âge d'or de la biblio se réunis. J'oublie parfois que la ville s'éveille avec le soleil même le samedi.

Maintenant Piaf, la trame sonore est parfaite, mais ça manque de croissants ici. Il y  l'espoir de l'après-guerre dans ses chansons et moi je m'imagine là-bas. Dans le temps et l'espace.

Je ferais du vélo en robe d'été dans les rues sans trottoir d'Hallignicourt pour aller chercher le lait du matin. Pas besoin de bouger dans le temps tout est comme ça encore là-bas. Dans l'espace par contre. Voilà mes moments nostalgie-de-la-France. Et pourtant, le soleil il est ici, maintenant et à défaut de lait frais j'irai chercher des croissants tout chauds et des oeufs aussi frais que le lait au marché.

C'est un beau samedi Québec, même s'il suit un vendredi noir. Parce que l'important au fond, c'est l'espoir.

lundi 14 mai 2012

Parents. Tequila. Lundi matin.

Parents. C'est le titre. Papa-Maman + que Monsieur-Madame.

Parents. Y'a encore de la bière au frais, des cigarettes cachées sur le dessus du frigo, mille cochonneries à se goinfrer, du vin, du fort. Un frigo qui change pas trop d'avant mais qui contient aussi les 5 ''autres'' groupes alimentaires...

Parents. Nos amis nous appellent le dimanche soir, le mardi en après-midi, tôôôôôôôt un matin de la fin de semaine. Ceux qu'on voit le plus sont ceux qui n'ont pas peur de téléphoner pour ''voir si on fait d'quoi à soir''.

Parents. Et parfois c'est difficile le lundi matin de se réveiller quand un pote est venu la veille pour boire de la tequila avec nous sur le balcon et fumer des cigarillos. Lundi et mon homme qui se retourne dans le lit et me dit, bah soyons dimanche, pas de garderie, pas de travaux, pas d'épicerie... Je fais le café et on brunchera plus tard.

Parents. Pour jouer au parc quand il fait beau, pour voir sa petite tête dans le cadre de porte avec ses yeux en point d'interrogation 'papa-maman-dodo?' avant de nous rejoindre sous la couette, pour les w-e qu'on allonge à trois jours plus souvent qu'autrement, pour se rendre compte que les lundi sont beaucoup plus beau depuis que nous somme parents.

mardi 8 mai 2012

La vie devant soi, sous les couvertures.

Je traîne en sous-vêtements sous une grosse couette devant des dessins animés.

Je n'ai même pas changé le poste quand Mini est parti avec son padre vers le CPE.

La couette est lourde, je me rendors, je suis bien. Le bruit des gouttes sur le puits de lumière. Je me demande ce qui me fait le plus envie entre le gros melon jaune dans mon frigo et un bon café latte bien chaud et crémeux.

Je me fait chatte, le dos rond je m'étire doucement, je baille sans mettre ma main devant ma bouche et je suis certaine que j'ai une drôle de tronche.

J'allonge parfois le matin comme ça jusqu'à pas d'heure à ne rien faire que me blottir sous les couvertures, la tête calée dans un gros oreiller rouge. C'est ma cabane sous les draps version adulte-paresseuse-assumée et les matinées grises appellent à ce genre de comportement...chez moi.

Le téléphone posé tout près vibre. C'est le courageux qui à affronté la pluie à ma place ce matin. Oui-oui mon amour, le café sera prêt quand tu arriveras, je t'ai aussi sorti de gros bas chaud et surtout sec. Tu viendras te blottir, on a la vie devant nous....et quelques devoirs à terminer. Mais bon, tout ça se fait bien en sous-vêtements écrasé sur notre divan non?

samedi 28 avril 2012

J'ai dis à mon chum de choisir le titre

De petites perles aux oreilles, fleur blanche dans les cheveux, le bleu très pâle du ciel aujourd'hui font ressortir mes élans romantiques.

La journée aux apparences de douceur s'accompagne quand même d'une sangria rouge passion. Comme quoi, le bonheur c'est souvent de mélanger les choses.

Après un copieux déjeuner tardif, gracieuseté de belle-maman, il n'est jamais trop tôt pour un verre non?

Une dose de soleil dans yeule, oui, mon romantisme diminue au fur et à mesure que mon verre se vide. Je mange les quartiers d'orange qui y flottent en me faisant des sourires d'écorce comme quand j'étais petite. Bien calé de le sofa bleu du salon jaune Mascouchois de la mère de mon chéri, je parle avec elle des manières de se souvenir, de la mémoire des belles choses et de journal intime d'adolescence.

Je replace la fleur blanche dans mes cheveux. Je suis une romantique, même avec mes petites bottines à cap d'acier.


vendredi 27 avril 2012

Dans les rues de ma ville...

J'ai les yeux qui piquent.

Souvent je regarde les images de ce qui se passe dans les rues de ma ville. Je suis fière de vous voir marcher, de vous voir pacifique, de vous voir DEBOUT. 

Souvent je regarde les images de ce qui se passe dans les rues de ma ville. Je suis apeurée, de vous voir poivré, chargé, matraqué par les forces de l'ordre.

J'ai peur, peur de me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment dans ma ville avec mon enfant. Mon enfant qui se fera raconter tout ça quand il pourra comprendre. 

J'ai les yeux qui piquent. J'ai les images gravées, bien imprimées dans ma rétine. Si seulement les larmes pouvaient tout effacer. Ça fonctionnerait, je sais que je ne suis pas la seule à pleurer. 

Mon fils, lui, tourne autour de moi. Câlin-maman? J'ai un sourire et les yeux plein d'eau salée. Oh oui Mini, câlin-maman avec plaisir. Une larme sur ma joue, un bec dans ton cou.

Mon enfant, je l'espère sera éduqué à la fierté, au sens commun et à la paix par toute une génération. Là où il y a de la vie (et de l'engagement) y'a de l'espoir !

lundi 23 avril 2012

Demain peut-être, en attendant...

Ça tourne et retourne.

Le passé se mélange au présent. Je suis rarement dans le futur. J'aime trop vivre là maintenant.

Étendue par terre sous le puits de lumière, le vent et l'eau comme un voyage sur une mer agitée. C'est apeurant ou presque comme si les dieux étaient en guerre.

Ton odeur est comme un remède, tes bras comme du miel chaud. Tu m'éprends de toi tous les jours un peu plus. Je me protège de tout avec toi.

Le petit ne se rend compte de rien, il montre écoute-écoute le doigt sur l'oreille pour nous faire prendre conscience. Écoute-écoute maman le vent, la pluie qui claque, regarde le ciel blanc-de-gris ça tombe de là tout ce boucan?

Je tire mes bas de laine jusqu'au haut de mes cuisses. Tout ça pour ne pas bouger de l'intérieur. Je reste collée sur ton respire, mes doigts à moi dans tes cheveux. Ils s'entortillent et le reste de mon corps suit.

Tu te rendors et je vous observe. Tout va si vite, même quand le passée se mélange au présent je n'ai plus de souvenirs heureux de ma vie sans vous.


dimanche 15 avril 2012

*Maudit qu'le monde est beau*

Le balcon est poussiéreux mais je m'en fout. Assise dessus avec mes shorts blancs je regretterai sans doute en me voyant le derrière tantôt.

Le mélange du soleil et de la force du vent me ramène en France. Il y a presque cette odeur dans l'air, cette odeur qui me porterait jusque là-bas au Sud, à cueillir les cerises noires.

Mes cheveux attachés (couleur tire Ste-Catherine m'a dit ma mère) laissent filer des mèches qui encadrent mon champs de vision. On dirait une photo. Au lieu du bord de la mer c'est la ruelle. C'est un roman de Michel Tremblay avec toutes ses cordes à linge, ses chiens qui aboient et même des enfants qui jouent. Parce que oui, il y en a encore.

Je connais mes voisins, parce que je suis comme ça, parler tout le temps à son lot de bons points. J'ai saluer 4 personnes depuis 15 minutes. Le soleil fait sortir les visages des fenêtres et des portes patio.

Les musiques se mélangent. J'ai même coupé le son ici pour mieux découvrir ce qui joue ailleurs.

Le clocher de Castelnau sonne les heures et un nuage en forme de tamanoir-mangeur-de-fourmis passe.

T'es belle Montréal, c'est pas vrai que tu changes trop ou pas assez. Tu me rappelles toujours tant et tu sais même m'emmener ailleurs.

Je demande à mes voisins de monter le son. C'est le Colocs. C'est le soleil. Il est 2 heures et j'ai envie d'une limonade.

jeudi 12 avril 2012

Tant que je ne ressemble pas à un saucisson

Je suis rousse, toujours, mais presque blonde. Pour le printemps. Ou pour le changement. Ça rime et au mois d'avril je ne sais jamais si je fais les choses pour l'un ou pour l'autre.

Je trouve dans mon garde-robe une jolie robe bustier argent foncé. Un cadeau que je m'étais fais pour Noël 2009. Elle m'a fait un gros 4 semaines... J'ai su 2 semaines après l'achat que j'attendais un enfant !

Je la trouve jolie cette robe... Je ne suis même pas certaine d'oser l'essayer. Elle me faisait bien...quand je pesais 120 lbs. Bah. Aller, de toute façon tant qu'à la donner sans savoir.

Oui, je suis plus plantureuse. J'ai un petit ventre. Des hanches un peu plus généreuses. Et quelques lbs de plus. Mais... MAGIE. Elle me va toujours et Oh exploit, j'arrive à respirer et je ne ressemble pas à un saucisson.

C'est sexy. Ce l'était quand j'avais 21 ans aussi, mais j'assumais mieux ce type de vêtement. Qu'à cela ne tienne. J'ai un grand évènement qui s'en vient et avec une veste ouverte et mes vertigineux et adorés talons mauves je l'assumerai de nouveau.

On jouera à où est Charlie, Charlie dans sa robe argent.

mercredi 11 avril 2012

Il y a du sirop d'érable dans mon café filtre

On termine la soirée avec un café et des mini-croissants comme pour se rattraper du déjeuner qu'on a pas eu le temps de prendre ensemble ce matin.

Une immense chandelle brûle doucement sur la table basse.

Mes mots se ressemblent, tout roule tranquillement ici. Je suis heureuse et je ne sais pas encore comment bien le mettre en écriture. Pourtant je ne manque pas de vocabulaire. Ils sortent peut-être si vite de ma bouche que maintenant, mon tout mini-portable sur les cuisses, ils sont déjà loin, envolés dans mon débit, mon flot de mots.

Pour la première fois j'habite ma vie, sans jamais être un papillon qui la survole, qui se fait des scénarios. Je suis dans le présent, c'est apaisant, mais ça me joue des tours.

Je ne suis pas une artiste. Je ne suis pas une auteure en devenir.

Je m’occupe à être Mère et Femme. Je serai sans doute plus souvent ici après le lancement de l'album de mon tendre Époux. Ah c'est donc là que mon moment présent se vit. C'est son moment à lui.

Et mardi, si je ne suis pas trop maganée je me fait un point d'honneur de venir tout vous raconter... Sinon vous pouvez vivre le moment présent avec moi, nous et venir vous créer vos propres anecdotes au Café Campus lundi soir prochain à 17h.

Je fais de la pub même sans m'en rendre compte.

Je termine mon quatrième mini-croissant, là maintenant. Et si toi tu m'a trouvé assez intéressante pour utiliser ton moment présent et me lire jusqu'ici, merci.

jeudi 5 avril 2012

Guérir les larmes

C'est peut-être le sel qu'elles contiennent mais les larmes qui coulent sur mes joues me les brûles presque.

L'odeur du café n'a plus rien de réconfortante. Mes yeux fatigués sont agressés par les rayons du soleil.

Les émotions mauvaises semblent sur le coup être tellement plus fortes que les belles.

C'est plus fort que moi quand les souvenirs s'emparent de tout, de mes mouvements, de ma vision. Je pleure. De tristesse ou de rage. Je pleure de la mauvaise personne. D'un petit-con qui n'a même pas assez de matière pour être un connard.

Mes comptoirs pleins de vaisselles, mon lit toujours défait. Je me promets que ceci ne durera pas. Que jamais ma peine serait soumise à un autre.

C'est l'hiver, je fume, je suis enragée après moi-même d'avoir cru, d'avoir envisagé, d'avoir créé des projets. Je porte son foulard et je sais que l'odeur de la cigarette l'écoeurera. Tant mieux.

J'ai 21 ans, une taille fin et la vie devant moi.Je me laisse bercer dans les bras de garçons plus ou moins charmant pour simplement recommencer à dormir la nuit. On me chuchote des mots doux, des mots saouls, des mots de nuit et de déjeuner au lit. Vite je pars. Parfois soulagé, une ou deux fois découragé. Mais moins triste.

Puis un jour plus du tout, je connais l'histoire et vous aussi. Oui je me suis guérit de l'un grâce à l'autre. Mais ce n'était pas un médicament auquel on devient addict. Plus comme les vitamines Pierrafeu que l'on prend enfant parce qu'elles font du bien, qu'elle nous apporte plus, qu'elle nous soutiennent dans notre quotidien avec une dose de OUMFFFF.

Je ne sait pas s'il aimerait se faire comparer à une dose de vitamine D et pourtant.

Et pourtant, pourtant je n'aime que toi.

Tu me fais du bien, tous les jours.Marcello.


jeudi 15 mars 2012

Pourtant.

Tu es belle quand tu souris avec tes dents.

Nous nous connaissions à peine, nos corps un peu plus. Nous avions 16 ans même si c'était faux. On s'aimait si tard dans la nuit que la fenêtre sans rideaux ne laissait pas briller le soleil assez fort pour nous réveiller avant le couchant.

Nos coeurs étaient libre mais un peu amers. Nous nous étions vu flancher pour la nuit sans même oser croire, sans même vouloir croire, que ça ira plus loin qu'un coup de corps. Pas question de se laisser aller au coup de coeur. Pourtant.

J'avais le 5p8' de mes 120 livres, il en pesait pas tellement plus malgré ses 6p. On a vécu la nuit un moment et ce sont les habitués du bar où nous allions souvent qui ont remarquer en premier, peut-être même avant nous, que ça devenait sérieux... Ils étaient étonné de nous voir revenir jours après jours toujours accompagné de l'autre, c'est d'ailleurs notre barmaid favorite qui a été l'une des premières à savoir que poussait en moi le fruit de cet amour né au bout à bout de nos soirées et de nos nuits.

Avec lui je me suis permise mes craintes et mes angoisses, avec moi il s'est permit d'arrêter d'être ce qu'on s'entendait de lui pour être Lui.

'Tu es belle quand tu souris avec tes dents' et je suis tombée amoureuse, il m'a fallu du temps et surtout une confidence pour savoir que lui l'était déjà.

mardi 6 mars 2012

Mes doigts moins souvent sur le clavier

C'est tranquille ici. La grève est importante et en option elle permet à mon Homme d'être souvent à la maison avec nous, alors j'écris moins, je profites plus, je passe du temps en famille.

Aujourd'hui l'air est clair, comme plus transparent que d'habitude, les rideaux sont grand ouvert. Si j'étais moins frileuse je sortirais sur le balcon arrière pour respirer, fort, le plus fort possible. Remplir mes poumons de cet air faussement pur, mais tellement vivifiant.

Tranquille, tranquille. Je reçois une copine pour souper, ma siamoise du secondaire, qui a toujours la bonne idée d'arriver avec 2 bouteilles ''parce qu'après avoir vidé une bouteille tout ce qu'on veut c'est un autre verre''.

À peine 13 heures. Le réveil a sonné tôt, c'est journée de tournage pour mon beau semi-mexicain. J'ai l'impression qu'il est déjà l'heure de penser au souper. Que le soleil beaucoup trop haut dans le ciel pour me ramener à l'heure du dîner.

Souper ou Dîner mon ventre grogne. Salut.

lundi 27 février 2012

Bois et contre-plaqué.

Les meubles sont vieux ici. Puisque de qualités et bien agencés on peut dire vintage.

J'aime vivre dans ses meubles qui ont vu ma mère grandir, la grand-mère de mon amoureux dans son quotidien quand son époux était toujours là, qui m'ont vu faire mes premiers pas.

J'aime ceux qui viennent d'ailleurs, qui en on vu d'autres, des gens, des époques, des milieux. Nos meubles trouvés, achetés dans des brocantes, donnés.

Ce vieux Zénith et ses emplis, dénichés par l'Homme, qui nous jouent toute la musique qu'on veut. Cette table à langer complètement décapé qui a vu mes fesses blanches quand j'avais l'âge de mon fils.

Le coffre à jouet, fabriqué par mon Grand-Papa, qui trône au milieu de la chambre de notre petit Roi.

Ça respire l'âme et la présence de toutes ses époques, de tous ses moments doux, ça vit ici, tout le temps, ça sent pas 'le neuf' mais ça sent bon, ça sent l'bonheur. Oui, quétaine de même !

mardi 21 février 2012

Musique Tzigane et Agrumes.

Déjeuner à même la conserve. Mandarines.

Les bras recouverts de bracelets qui font cling-cling-cling je fais des danses bohémiennes avec mon Mini. Il grimpe sur moi touche mes cils maquillés en disant doux-doux-doux, le dire l'empêche de me crever un oeil je crois.

Mille foulards dans nos cheveux, même Chéri joue au nomade avec nous. On se roule par terre, on mange des barres tendres qui font des miettes, on rie. Merde ma vie en vaut que trop la peine.

On se cogne les coudes et les genoux, (en sacrant en chuchotant, pour éviter qu'après Papa-Maman-Dodo-Bisous on ait droit à un CRISSS...) en rampant sous la couette qui nous sert de cabane dans le salon.

La musique joue fort-fort-fort, mais ça ne couvre pas le son de nos rires.

dimanche 12 février 2012

Avec sucre et citron, s'il-vous-plaît...

C'est un soleil de février. Magnifique et glacial.

Tartare de saumon-tempura-épicé et salade de pommes vertes pour recevoir ma grand-maman à souper.

Chéri est meilleur que moi pour manger des toasts et ne pas mettre de miettes partout. Avec ses yeux encore un peu fatigués à 12h30 il réfléchi à des trucs loin-loin d'ici. Je lui dis ''T'es beau'' il me sourit m'embrasse et me tape une fesse ''Toi, t'es belle pis tu m'fais du bien''

Je lis le deuxième tome d'un roman pétillant. Je rêve la nuit (oui-oui) aux robes à corset en soie et en satin, aux gants en daim, à de jeunes premières au teint de porcelaine.

Je vernis mes ongles, tresses mes cheveux et souris en rentrant dans un pantalon que je n'avais pas remit depuis avant ma grossesse. J'ai l'air tannante et sortir à tous les jours permet à mes freckels de rester bien visible... Tannante, vraiment, comme une Fifi Brindacier de 24 ans.

Je regarde le service à thé ancien dans le vaisselier, avec ses tasses et ses soucoupes au rebords dorés. Ma grand-maman est une ex-bourgeoise, une bourgeoise émancipée, mais elle sera heureuse que je l'accueil avec une toute petite tasse fumante pour la réchauffer des 20 minutes qu'elle aura mit à se rendre de chez elle à chez nous.

Toi qui me lis, là, maintenant, prends ton téléphone et appelles tes grand-parents, s'ils sont toujours là. Prends de leurs nouvelles, invites les pour un café ou va le rendre visite. Je ne te fais pas la morale, loin de là, je te propose simplement d'entendre la joie et la surprise dans la voix de ce parent de ton parent.

mercredi 8 février 2012

Écrire avec un verre c'est sentimental.

Bateau sur l'eau dans ma robe de matelot.

On pousse, on tire, on déménage en ne changeant pas d'appartement. Être bien chez soi, éviter l'ennui, c'est notre clef, notre façon de toujours, rendu le soir , être mieux ici qu'ailleurs.

Je me suis coupée sur le tibia, même après 10 ans d'expérience ça m'arrive souvent. Chéri me donne un becqué-bobo en me disant que je suis douce du bout des doigts jusqu'au creux du coeur. Je l'aime, surtout quand il me dit ses mots pétales-de-rose trop doux et mielleux pour être naturels. Mais son sourire reste toujours vrai et il me dit qu'il y croit à ses mots. Alors je tue ma cynique et je me laisse comédie-romantisé dans la vie de tous les jours.

Une comédie romantique british, un Woody, Breakfast at Tiffany's il m'a offert son torse et ses bras pour tous ses clichés. S'est endormis sur mes cuisses devant 1001 documentaires sur la 2e Guerre Mondiale (passion d'entre mes passions). A accepté mon goût étrange pour les films d'actions remplis de combat d'art martiaux (merci Maman pour ton hobby étrange).

Sur la bibliothèque un bambou feuillus grandit avec nous 3.

Le monde autour tourne toujours, mais c'est toujours mieux quand notre univers, celui d'un joli 4 ½ 2 chambres fermées dans Villeray, est sur un nuage presque au-dessus de tout.

dimanche 5 février 2012

Chansons > Ballon

Exit la tignasse et ses boucles. Avec mes ciseaux de cuisine qui ne ferme pas bien (ouaip.... *hum hum*) une coupe aux épaules, un léger dégradé et 10 cm de moins de pointes fourchues....

Un dimanche de Superbowl ça se start avec des ailes de poulet (ici en tout cas) mais pas cette année. Aujourd'hui, journée habituellement remplie par cette fièvre (oui fièvre comme dans MALADIE) du sport, nous commençons plutôt par maudire les problèmes intestinaux de Mini qui lui font lâcher un hurlement toutes les 2 heures quand sont corps n'arrive pas à évacuer ce qu'il devrait évacuer.

Ça lui fait de mauvaises nuits, ça nous fait de mauvaises nuits.

Attablé avec son bol de céréales aux suppléments de fibres (évidement) devant une demi heure de Sesame Street pour Mini. Chéri, lui, est mit complètement KO par cette nuit in and out du sommeil.

Un dimanche de Superbowl ça s'enchaîne avec un match et un gros show... Pas cette année. Aujourd'hui, on traîne la moitié de ce qu'il y a chez nous chez mes parents (et ça ce n'est que L'ESSENTIEL pour que Mini puisse passer une nuit ailleurs qu'à la maison) puis direction l'Olympia.

Exit Madonna et une mi-temps qui m'aurait laissé de glace, exit LE match de foot, exit les ailes de poulets et autre 'classique du jour' traditionnels.

Un show, de rock, bière à la main... Et avec le Wi-Fi on sera à jour de toute façon.

Bon SUPERBOWL ma gang de vous!!!

mardi 31 janvier 2012

2e jour de la semaine. Simple de même.

Poulet crème et noix de coco à l'indienne sur lit de riz. Mardi.

Les pieds dans la presque tempête, enragée noire après la bureaucratie d'ici.
Le bout du nez me dégèle à peine alors que je me rafraichi avec une blonde-bière.

On a vu la reine Meryl se la jouer dame anglaise, on s'embrassait en silence à tout bout de champs dans la noirceur du théâtre. Le théâtre où l'on va pour voir des vues.


Mardi. Je pense à ce qui se passe dans la bedaine d'une amie.

Mardi. Le poulet est bon.

mercredi 25 janvier 2012

La leçon de mon père

J'avais 9 ans, peut-être 10 quand mon père m'a expliqué quelque chose....

Il m'a expliqué, sans utiliser ses mots, que l'on pouvait rester marqué à vie par des évènements horrible, s'en souvenir, être habité par ses moments MAIS toujours continuer à avancer, à vivre, à affronter les obstacles, non pas les contourner... Mon père ne contourne pas beaucoup les choses non.

Il m'a montré qu'on n'est jamais obligé de reproduire un schéma, une vie, la vie des autres.

Mon père a voyagé, survécu à de grands moments, affreux, à un accident qui aurait dû lui couter ses jambes ou du moins la capacité de les utiliser, s'est établie loin de son pays, a fondé une famille, est heureux.

Mon père à perdu son père de façon tragique, la plus tragique à mon sens. Mais il est toujours là, il nous a apprit la vie, celle que l'on crie, celle qu'on essouffle, celle qu'on câline, celle qu'on rie, celle qui nous donne envie de fonder une famille même si le moment n'est pas parfait.

Papa m'a apprit qu'il n'y a jamais de moment parfait, qu'il n'y a que des sauts dans le vide, qu'il faut prendre des décisions, les assumer et vivre sa vie.

Merci

dimanche 22 janvier 2012

Shinning et fruit acide.

Liqueur à la fraise et vodka.

Le sapin de Noël est toujours pas démonté. C'est le projet pour demain et je sais déjà qu'on reportera ça à un autre jour.

Pendant l'heure du bain de Mini on essaie de lui faire dire REDRUM, il y arrivera dans pas longtemps j'ai l'impression... On est fier et un peu émus.

Dans mon uniforme du dimanche -hoodie et bas de pyj'- je chercher activement dans ma mémoire le titre d'une BD un peu trash que mes parents avaient où dans une scènette un vampire rendait visite à une jeune femme (qui semblait trop heureuse de lui donner son cou à mordre) et lui coupait finalement la tête pour utilisé le-dit cou en guise de paille. Dessins enfantins et cette impression d'interdit en lisant ceci à 10-12 ans... Ça m'obsède, je NE ME RAPPELLE PLUS du titre ni même du bédéïste!

Je me prépare un pamplemousse rose que je saupoudre de sucre et à la première bouché c'est le souvenir douloureux des bonbons à la cerise surette qui m'avaient laisser quelques égratignures sur la langue qui me revient, fulgurant, en pleine gueule!

Chéri me dit que notre émission commence bientôt (Apocalypse: Le Fürher) et je déprime en lisant les trop nombreux status qui me prouvent que beaucoup trop de gens de ma connaissance écoutent la première de Star Académie ce soir......

mardi 17 janvier 2012

Laver laver savez-vous savonner

Je déteste faire le ménage, la vaisselle, le lit, le lavage. J'haïs ça. Tenez vous bien... J'le fais pareil.

Une vraie journée de femme au foyer back in the dayzzzzzz. Je comprends pourquoi ma grande mère s'est tapé une dépression nerveuse (Ne vous voilez pas la face, toute nos grand-mamans se sont dopées aux valium quelque part entre 1950 et la révolution tranquille)

Y'as-tu de quoi de plus désagréable que de récurer une chaise de bébé pleine de sauce à spagat' parce hier soir on s'est dit : Bah demain-demain-demain on lavera ça... ??? C'est sans parler que nous autre avec c'est ça qu'on à manger hier, de la belle sauce à viande faites pour se souder à nos assiettes et fourchettes....

Je suis sortie de mon corps, expérience transcendantale s'il en est une, pour me voir à 4 pattes dans ma cuisine en train de laver le plancher (TOUJOURS la sauce à spagat' et autre bouffe s'étant joliment splashée à terre)

Y'a des jouets d'enfants cachés dans tous les recoins de cet appartement et la laveuse qui spine en malade mentale.

Puis on sort, tuques, mitaines, foulard, bottes pour affronter la tempête pour faire la commande de bouffe. Ô toi joie de la livraison à domicile tu ne connais pas ta valeur à mes yeux. Je t'aime.

Je chiale là, mais elle est jolie et douillette ma vie. Je fais tout ça la musique dans le tapis en dansant faisant une hybride Sandy/Bébé/Le-nom-d'la-fille-de-FlashDance de moi-même!

Mais vraiment, j'oublierai plus de faire tremper mes assiettes après avoir mangé du spagat'

vendredi 13 janvier 2012

J'ai 13 ans


-Je chante ''Tous les garçons et les filles de mon âge''. (Je trouvais ça long avant de trouver l'Amour(....))

-Je porte un chapeau bourgogne en mi-velour/mi-poil/mi-je-sais-pas-quoi et je le trouve beau (!!?!??!)

-J'enregistre le 6à6 sur une cassette que je réécouterai jamais. (Il doit toujours avoir 1 ou 2 cassettes de ce type chez mes parents)

-J'ai un journal intime dans lequel je n'écris pas de secret parce que je sais qu'une de mes amies le lit chaque fois qu'elle vient dormir à la maison. (Elle est toujours mon amie)

-J'ai un crush sur un mec plus petit que moi. (Presque une tête de moins que moi....)

-Je suis plate comme une planche à repasser et je crois toujours le rester. (AHAHAHA)

-J'ai ma chambre dans le sous-sol et ça me fout la chienne. (Mes parents ont déménagé YESSS)

-Le plus fort c'est mon père. (C'est encore vrai, une p'tite bedaine en plus)

-Je suis vierge. (Bon point pour pas à avoir à dealer avec mon passé à moi si un jour j'ai une fille trop précoce)

-Je sors dans des danses 13-17 ans. (J'y ai été jusqu'à....avant mes 14 ans)

-J'ai les cheveux platine. (Pour une rousse, c'est un crime, même à 13 ans)

-Je suis sportive, très sportive (SURPRISE)

-Je suis insomniaque (Ben quoi, la cave me foutait vraiment la chienne)

-Je me trouve moche (J'irais me faire un câlin)

-Je suis une hyper romantique (Rien de nouveau donc, sauf un Homme avec qui l'être)

-J'haïs les adultes qui me disent que je vie mes plus belles années. (J'avais raison)

jeudi 12 janvier 2012

À bout de moi

Le ciel est tout blanc, comme si je m'étais mise sur la tête pour voir le monde à l'envers.

Je vois les particules de poussière voler dans un rayon de rien, pas de soleil éblouissant ce matin, juste le bruit du vent qui passe à travers les 2 couches de vitre.

Je vois un oiseau, avoir des ailes je partirais loin-loin-loin. Et puis au fond je ne comprends pas pourquoi ne pas le faire, pourquoi nous restons ?

Qu'est-ce qui nous empêche de tout vendre pour se retrouver dans un roman de Guillaume Vigneault, dans une bicoque sur une quelconque plage de sable blanc, à voir courir notre enfant,nu, partout, les cheveux encore plus blondit par le soleil. Devenir une serveuse de cerveza avec des bracelets de macramé autour de ma cheville...

Ouvrir un boui-boui où tu pourrais préparer des mets trop épicé.

J'ai le mal de vous, le mal de notre vie en bulle, notre clan de singe.

Mais pour l'instant, le ciel est blanc.


vendredi 6 janvier 2012

Se parler toute seule dans sa tête

Je grignote des Froot Loops en réalisant que c'est beaucoup trop de sucre pour aussi tôt le matin.

Un grand verre de jus banane-orange-fraise et des biscuits Ritz pour balancer le sucre. C'est l'heure de botter mes petites fesses. Je m'installe au salon pour faire mes étirements (Joie d'une veille blessure au coccyx il y a plusieurs années) et je me mets à penser à n'importe quoi.

Jambes étendues, front sur les genoux, mains qui attrapent les pieds : Le souper de demain, bonheur anticipé, chez la merveilleuse Cathou, AH je dois lui demander de me sortir les photos qu'elle a de Chéri au secondaire, c'est toujours un bonheur de la voir, vraiment. Oh et Mmmm le menu qu'elle nous a proposer me donne l'eau à la bouche

Faire le papillon : Shit, mes genoux ne touche plus le sol, je perds en flexibilité. On dois trouver une gardienne pour le 5 février. Les billets pour le spectacle sont achetés, faudra voir si belle-soeur veut dormir à la maison après. Je pourrais demander à mes parents de garder Mini pour la nuit...

Étirement des bras: Est-ce que j'ai mis du déo ce matin???

Rotations de tout ce qui peut 'rotationner' : Il faut que je lâche un coup de fil à grand-maman, l'inviter à souper la semaine prochaine, j'espère qu'elle va bien. J'ai encore rêvé à grand-papa cette nuit.

Debout je touche le sol sans plier mes genoux: Ma prochain séance de yoga est lundi, faut vraiment que je travaille ma respiration. Je dois appeler Mélodie pour aller prendre un verre.J'ai envie d'une soupe tonkinoise. Je devrait peut-être songer à arrêter complètement de fumer.....

Euh ok je pense que c'est assez les étirements. Arrêter de fumer... Je fume pas tant que ça à part de d'ça!

lundi 2 janvier 2012

Saison 1 Épisode 1

Je m'épluche 5-6 carottes, me prépare une classique trempette Kepmay (ketchup-mayo) et m'installe devant le premier épisode de la première saison de Sex And The City.

Ça y est, je suis pognée, prise, c'était un piège... Je me sors à peine de mes écoutes en rafale de F.R.I.E.N.D.S et voilà que Carrie (qui fume) me regarde et me dit ''Allez, il est tant, tu dois revoir cette série avec tes yeux de 24 ans, t'avais quoi 16 ans la dernière fois que tu as vue la saison 1...'' AH la vache!

C'est donc aujourd'hui accompagnée de mon amie technologie que je me laisse prendre au jeu et commande à ma télé de ''Enregistrer toute la série'' pour pouvoir regarder ses épisodes avec mon désormais horaire de maman.

Je me suis laisser avoir, victime consentante, encore, c'est bien la 3e peut-être 4e fois que cette série m'attrape au détour, cherchant sans doute à détrôner les 5 amis susmentionnés qui en sont à leur 7 ou 8e présence dans ma télé...

À coup de 22 minutes et de pub sur fast forward ahlala.

Chériiiiiii, me préparerais-tu un cosmo por favor?!