lundi 27 août 2012

Je ne parlerai pas politique

Parce que j'ai le ménage de la chambre à mon gars à faire.

Parce que j'ai envie d'un sandwich au chips.

Parce que j'ai un bon roman à finir et qu'en plus il est en retard à la bibliothèque.

Parce que si tu me connais un peu, tu les connais mes opinions à ce propos.

Parce que sinon, ben tu m'appelleras pis on en jasera.

Parce que j'ai 2-3 trucs à pas oublié de faire là maintenant
1-Demander à mon Homme son horaire de mercredi
2-Écrire à Mélodie pour lui proposer de prendre le thé mercredi
3-M'assurer que le #1 fonctionne avec le #2

Parce qu'anyway je viens d'écrire un status facebook sur la question.

Parce que même si c'est vraiment intéressant/important y'a aussi d'autre affaires dans la vie.

Parce que j'ai même pas encore fini de défaire mes valises de vacances.

Parce que de toute façon tu l'sais que ce que t'as à faire ben c'est d'aller voter le 4 septembre (et de sortir Charest)

Tu vois j,ai (presque) réussi à ne pas parler politique!

mercredi 22 août 2012

No more vacances...

On  a prit le temps d'être amoureux avant tout et ça fait du bien.

J'aime :
Le jacuzzi
Ne pas me soucier des $ pendant quelques jours
La voix de mon fils au téléphone
Prévoir un tête à tête au Jardin Nelson avec quelqu'une que je n'ai pas vue en tête à tête depuis fort-fort long
Le shower de ma meilleure (et de mon filleul en devenir) en fin de semaine
Regarder mon Homme avec les même papillons dans le ventre qu'il y a 3 ans ½
Faire camping dans le salon pour oublier que les vacances sont terminées, ou presque
Les fautes de frappe trop drôle

J'aime pas:
Le PLQ
La CAQ
Richard Martineau
Le frigo de retour de vacances
Se rendre compte qu'on reprendrait de la bière à 23:01
Pas avoir vu mon fils depuis 4 jours
La vaisselle qu'on a pas fait avant de partir en vacances



Heureusement y'a Marcello pour me masser les trapèzes et me donner des bisous dans le cou, tsé.

mardi 14 août 2012

14 août. Lettre de coin d'oreiller pour Marcello.

Loin. Su'l bord d'un lac.

Mille croissants au lit. T'en dis?
Le café sur le quai.
Les repas sans fin.
Le vin et les danses collé-collée.

Les journées à la plage et les terrasses de bistro.

Prendre le temps, malgré tous ses jours côte à côte, de se regarder dans les yeux. Longtemps.

Prendre le temps d'être les autres nous, les çeuzzzze-là qui sont pas Papa-Maman.

On part. Dans 6 dodos, parce que l'attente, la hâte me fait compter (comme une enfant) les jours qu'il reste avant de retourner sans ce petit coin d'pays qui t'a fait me voir avec une bague à l'annuaire gauche. Qui t'a fait me voir femme-de-ta-vie. Sans que je m'en doute ou si peu.

Mille croissants au lit et tes bras. Parce que les miettes elle ne me dérangent pas avec toi.


samedi 11 août 2012

10 à 15 minutes puis rincer à grande eau

(...) ne me fais pas rire. L'argile craque et tire ma peau.

L'air est lourd et je croirais presque pourvoir faire des bulles dans cette ville aquarium.

Une brise enfin, mais je doute de la saison. Le ciel crie octobre mais ce n'est que l'orage. De fines goutellettes.

Tu embrasses mes paupières parce que mes joues sont mentholées.

'Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est pas, si loup y était il nous mangerait...'
(...) T'es belle ma face d'alien.  Et moi je ris et je craque et je tire.

 'Loup y es-tu? M'entends-tu?'

La tête dans l'évier, à grande eau, comme dans une pub. Personne se nettoie comme ça, y'a de quoi... à quatre pattes après à assécher le plancher.

Tù essss ploussss yolie commé çççça.
Je remercie mon mexicain avec une langue tirée. Et je recommence ma comptine pour Vic qui me dit 'doux-doux-doux' en caressant mon visage nu.

lundi 6 août 2012

Je me voyais déjà...

Tartare de saumon épicé et tempura. Mousse d'avocat. Salade poire/chèvre/amande.

C'est lundi. Je regarde mon menu de la soirée avant une petite sieste d'après-midi.

Un coup de fil de l'ami que l'on reçoit pour souper. Accord mets et vin. Combiner 2 forces.

J'ai 24 ans, presque 25. Je réalise d'un coup, en raccrochant que nous sommes tous adultes maintenant.

Je souries toute seule. Je le savais déjà (avec un enfant de 2 ans, oui je savais y'a pas à dire) mais il y a toujours quelque chose d'un peu vertigineux quand je me rends compte que finalement je suis 'celle-que-je-serai-dans-10-ans' de mes 15 ans.

J'étais tout à fait le genre d'adolescente à me projeter dans l'avenir, à parler avec mes copines des souper-vino rituels que nous aurions une fois adultes. À m'imaginer verre de vin à la main en train de mettre la touche finale à un repas fancy avant de rejoindre mes convives.

C'est un peu fou parce qu'en fait c'est exactement ce qui est devenu ma réalité, quelques fois par mois, quand nous recevons des amis tout aussi adultes que nous pour des souper-vino-vino (oui plus de vino que je l'aurais pensé).

Pour le reste, ma vie n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais (Mariée avec un enfant? Really? À 24 ans? Avec un gars qui a grandti dans le 450 !?!?!(je t'aime Chéri)).

Tout est mieux. Et mes amis sachez que vous être foutrement plus cool, drôles et intéressants que ceux qu'Anouck-à-15-ans s'imaginait.

mercredi 1 août 2012

(bis) Encore une fois.

Nous sommes un cliché. Paradoxalement un cliché inhabituel, un cliché rare.

Nous sommes vieux jeu et rafraichissant.

Ce matin, alors que nous retournions à l'endroit même où, il y a 2 ans et 1 jour, avec nos amis et nos proches nous avons célébrer notre mariage, je me suis rendue compte que nous aimions revisiter 'nos' endroits.

Le proprio du restaurant était sur place et nous a félicité, encore, de l'amour qui émanait de nous en nous expliquant qu'il était toujours heureux de nous revoir. Je me suis sentie bien. Bien dans cet endroit qui fût le théâtre de notre première présentation officielle en tant que nouveaux mariés.

Pour célébrer comme il se doit (ou plutôt comme nous avons décidé qu'il se devait, bon) mon Homme-Mari-Chum-Amoureux-Pote-LoveGiver m'amène 3 jours dans une petite auberge, près d'un lac, isolée juste ce qu'il faut. Une petite auberge dans le village qui l'a vu, 1 an avant nos noces, me demander ma main.

Je vous avais prévenu, nous sommes un cliché. Un peu mielleux, qui fait parfois lever les yeux au ciel, mais qui fait aussi rêver un peu je crois.

Parce que même si l'on retourne souvent aux mêmes endroits, même si j'énerve parfois mon monde à n'avoir que son nom (et celui de Vic) à la bouche, même si nous nous étonnons nous même avec notre bonheur-sans-chicane-ou-si-peu... et bien on avance sans cesse.

Un cliché qui refuse de stagner et qui au fond, retourne oui, mais découvre surtout.

Et toi, t'es cliché pro dans quoi?