dimanche 29 juillet 2012

Londres 2012 ou moi devant ma tv

Je deviens gaga durant les Jeux Olympiques. D'été, d'hiver. Je ca-po-te littéralement.

Athlétisme, Natation (ben oui, mes anciennes disciplines de fille extrêmement sportive que je fuuussse), Plongeon, Nage Sychro, Gymnastique, Cyclisme... Man ! J'en mange.

Il fait beau, pas trop chaud et quand même, je reste là, absorbée, hypnotisée, éblouie par ce que l'Homme peut faire.

Je sors dehors par conscience maternelle (ben oui, même si je  je m'en fout de l'été pendant les JO, mon fils a bien le droit d'en profiter).

Là, c'est un peu mort, et Mini dort. Alors je me tape un épisode de Rizzoli & Isles parce que ses 2 femmes sont TOO DAMN OUF-CHICA-WOW!

Puis une douche et un bon roman sur le balcon (oui, fils dort loooongtemps)

Et je me jure que demain, j'irai piquer une tête, faire quelques longueur et rappeller à mon corps qu'il aime bouger autant qu'il aime regarder ce que les athlètes font.




mardi 24 juillet 2012

Après l'orage.

Je déjeune des fruits congelés parce que l'été.

Un morceau de melon au miel fond doucement sur ma langue et je me dis (encore) que la vie c'est foutrement joli.

L'orage d'hier, en plus de m'avoir permit de prendre ma traditionnelle douche-de-balcon-d'été, a rafraichit l'appartement et nous donne envie d'un bon café chaud et fort pour la première fois depuis...des semaines je crois.

M'installer avec un roman, longtemps. Comme si nous étions l'hiver. Mais la fenêtre ouverte, caressée par le soleil avec le vent d'été qui s'engouffre sous les rideaux translucides.

Le café est prêt. Deux sucres. Une crème. Nos 2 tasses identiques que l'on pare des mêmes accessoires.

Comme de perpétuelles vacances. Alors que non. C'est t'y pas merveilleux tout ça.

En fait oui. Et on y travail. Travailler à toujours se sentir libre et paresser juste ce qu'il faut.

lundi 16 juillet 2012

Toile vierge.

Le passé n'existe pas chez nous. Le passé d'avant nous.

Une grosse boîte de photo pour moi. Une guitare rouge pour lui. Un meuble ou deux.

Tout ce que nous possédons s'est construit avec nous.

Quand j'ai connu Marcello il vivait du strict minimum. Un lit, un meuble en bois où il rangeait ses vêtement et sa boîte à souvenir (une roche, une photo de Bruni Surin (!!!), des tickets de bus de son grand-papa chauffeur à la STM).

Moi j'avais peu de meubles mais des cartons de souvenirs, lettres d'anciens amoureux, photomatons, correspondance avec les copines dans la classe de physique sec.2, un journal en cuir violacé.

J'ai gardé une lettre seulement. Écrit par mon premier amoureux après notre séparation. Étudiant en Histoire à l'époque il l'avait truffé de références historiques. Elle me fait rire cette lettre malgré sa gravité en je n'en ai que plus de tendresse pour mon bon ami anciennement grand-amour-d'adolescence.

Les photos, basta. On s'est reconstruit un musé du photomaton.

Puis mon vieux journal. Je ne suis pas certaine d'où il est. Il fera sans doute le bonheur d'une petite gardienne trop curieuse et bien fouineuse un soir où nous irons souper tard-tard en semaine.

Je regarde ce qui m'entoure et tout respire le 'nous' , en commençant par notre enfant, notre de plus en plus 'il-vous-ressemble-aux-2' Victor.

Les films, les plantes, la literie, la collection de bouteilles.

Nous n'avions pas grand chose, que de s'offrir à l'autre. Alors nous avons vécu de notre chaleur et de nos peaux pendant un moment. Et quand on n'a plus eu peur, quand on a su que c'était NOUS notre avenir, alors nous avions une toile vierge pour y dessiner notre quotidien.

Une toile vierge que nous continuons d’embellir tous matins où l'on se réveille nez contre nez dans nos draps couleur soleil.

samedi 14 juillet 2012

''Alors ami(e)s?''

Je fais souvent des rêves étranges dans lesquels je me réconcilie avec des gens que je n'aime pas vraiment.

Je refuse la théorie du subconscient. Ses gens je ne les veux plus dans ma vie. Je vie bien l'indifférence de nos relations. Je ne les salue même plus dans la rue.

Le plus étrange c'est que ses réconciliations se font toujours de la même façon. Assise, à la même table, du même restaurant. Le repas change, la personne qui me parle aussi. Mais toujours au même endroit.

Cette nuit, je mangeait une salade de gésiers de canard avec un verre de rouge et du pain baguette. Puis une silhouette, une chaise qui se tire. Bonjour Anouck.

Dans mes rêves je suis bien différente, je ne parle pas. Je laisse l'autre m'expliquer. Mon rêve se termine et j’acquiesce à une une formule étrange du type ''alors, ami(e)s?''

Puis le réveil.

Et juste le sentiment dégueux que je vais sans doute croiser cette personne aujourd'hui.

lundi 9 juillet 2012

C'est un peu magique

On vit sous un couloir aérien.

Ceci expliquant cela, Mini est plus fasciné par les avions que par les camions.

Pourtant rien ne bat les bulles. Souffler des bulles et le regarder me faire son théâtre d'été avec ses Ooooooh, WOW, Aaaaaah un peu exagérés mais qui me font décrocher de tout.

On souffle les bulles et on regarde les avions, sur le balcon fleurit, celui d'en arrière. Les yeux dans le ciel. Ça vole, ça flotte, ça réfléchit le soleil.

Dans ses yeux je vois bien que tout ça c'est un peu magique.

Et dans ses moments là, je revois le monde par mes yeux d'enfants. Ça me donne envie de hot dog steamé, de barbe à papa, d'auto-tamponeuse, de baignade à St-Côme, de bataille de fusil à l'eau, de tatouage en décalco.

Souffler encore plus de bulles et apprendre à faire voler décemment un cerf-volant.

vendredi 6 juillet 2012

Je ne suis pas une fiction.

J'ai jamais eu le blues du businessman.

Jamais eu à inventer ma vie.

Elle ressemble parfois à un film à petit budget. À un film anglais avec ses jours gris, de pluie.

À une comédie musicale, plus souvent bien clichée sous la douche.

Comme un huit clos sur des milliers de milliers de kilomètres.

Elle a une trame sonore qui change tous les jours et même si je choisis les mots pour vous la décrire, elle est vraie-de-vraie ma vie.

Je ne suis pas une artiste, je ne suis pas une auteure, je ne suis pas une chanteuse et encore moins un businnessman. Je suis Mère, Femme, Fille, Amie et c'est ce que je livre ici.

Mes parcelles de réalités je n'aime pas les emballer (ni les relire). Je ne suis pas bien bonne pour inventer, sauf les histoires pour mon fils quand je veux le veiller près de moi au lieu de le coucher tout de suite.

Je ne suis pas une fiction. Je ne suis pas toujours facile ou agréable à lire, à vivre. Je suis ici, pas tout à fait à nue (je garde ça pour lui, celui qui me fait comédie-musicaliser des tounes quétaines sous la douche) mais presque.

Merci de venir me rejoindre ici, de vous fondre dans ma vie de tous les jours. De ne pas vous formaliser de mes images abstraites, de mes anecdotes à l'eau de rose, de mes fautes (ça c'est pour ma maman). Merci de me dire que je vous fais sourire et même pleurer (mais ça c'est juste les enceintes je crois).

Je redondinne de redondance, pardonnez-moi, c'est souvent le lot de la réalité.. Mais ça me va. Et vous?