mercredi 31 octobre 2012

Le vent tourne toujours en ma faveur

Tes pas qui cric crac croc
comme mes céréales sans lait le matin
c'est l'automne sous tes pieds
même si toi tu humes la mangue et le soleil

L'eau bouille et siffle
pour mon petit réconfort
je n'entends plus tes pas
et ne sens plus ton odeur

 Je m'assieds dans les feuilles mortes
je cric crac croc aussi
entre mes doigts qui les émiettent
je te vois t'éloigner comme le vent

Tu me donnes des tornades dans la tête
des changements de saisons dans le ventre
j'ai des marées hautes dans les yeux
la peur de ne jamais te voir revenir

Le vent tourne toujours en ma faveur
Le bruit de tes talons cloc cloc cloc
le vent à balayé les feuilles
pour me permettre de t'entendre de loin

Le vent tourne toujours en ma faveur
l'odeur de mangue et de soleil
un jour je t'écouterai
quand tu me diras de ne jamais douter de ton retour

mardi 30 octobre 2012

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes
Je m'accroche à ton souffle
tes cils presque assez longs pour les tresser
restent immobiles dans ton sommeil paisible

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes
Mes doigts pianotent toutes les notes de ton corps
 comme si te connaître par coeur n'était toujours pas assez
j'en redemande encore et encore

Jusqu'au matin de le bruit des gouttes
Ce sont nos corps qui feront tempête
plus puissante que les milles qui l'ont précédées
tropicale, de celles qui dévastent les coeurs

Jusqu'au matin dans le bruit des gouttes
Je vais t'aimer comme on aime une seule fois dans sa vie
je vais t'aimer comme tu m'as appris à le faire
je vais t'aimer jusqu'à mon dernier souffle

vendredi 26 octobre 2012

Tsé *soupir de rire*

Maladresse.

C'est mon mot de la semaine à défaut d'être celui de ma vie. Honnêtement à défaut de pouvoir dire malchance... pour une fille qui croit pas en la chance, hein...

-Me tromper de couleur de vernis en voulant remettre une couche sur un ongle

-Liker des photos à tout vent sur Instragram et me retrouver à apposer un petit coeur sur une photo de l'ex plutôt désagréable/je-vous-laisse-imaginer de mon mec (oui la photo était jolie, je dois juste lire le pseudo de l'utilisateur AVANT)

-Attraper le rhume 2 fois en 3 semaines

-Avoir une tronche macabre sur ma nouvelle carte d'assurance maladie... parce que j'étais malade que le coliss quand j'ai pris la photo

-Échapper une coupe de vin du 3e étage

-Oublier un rendez-vous médical

-Effacer une série que je me suis enregistrée avant de l'écouter... b-r-a-v-o

-Me faire mal au dos en faisant du yoga

-Me rendre compte à l'instant que j'ai des livres en retard à la biblio

Tsé.

J'sais même pas pourquoi je suis crampée en me relisant. AH !


jeudi 25 octobre 2012

2 ½ ans

Je regarde une photo de son 25e anniversaire.

Moi les cheveux courts, une petite bedaine de Mini,ma bague de fiançailles à l'annulaire gauche, les yeux fermés, il m'embrasse sur la joue, les yeux fermés lui aussi un peu caché pas ses cheveux longs.

On ressemble à 2 versions enfantines de nous.

Dans 2-3 semaine, moi 25 ans. Plus de bedaine mais un Mini de 2 ans et un anneau de mariage. Je ferme encore les yeux quand il me donne des bisous, peu importe où. Mes cheveux ont poussé-poussé-poussé, les siens... moins.


Il est  aussi poussé une pièce à l'appartement dans lequel nous vivons et notre compte en banque est pas mal mieux garnit.

On a vieillit en si peu de temps. On a pas changé de tant, juste ce qu'il fallait.

Je ferme encore les yeux quand il m'embrasse, c'est ça l'important.

samedi 20 octobre 2012

petits pots

Je me suis fais faire les ongles en mangeant de la barbe-à-papa.

Je me suis achetée des petits pots.

Je me fais un bain au lait et je me Cléopatrise le temps d'un après-midi.

Je m'exfolie, je m'huile, je me chouchoutte.

Ça fait du bien, que oui, mais jamais autant que de t'entendre me dire que je mérite bien de prendre soin de moi.

Et puis de te laisser toi, prendre soin de moi.

lundi 15 octobre 2012

*tousse tousse*

J'ai deux arbres devant la fenêtre de ma chambre. L'un est déjà nu de l'automne et l'autre se rebelle contre la saison et reste vert-vert-vert.

Mon corps lui est en plein dedans, dans l'automne, dans tout ce que ça implique. Frissons, toux, gorge en feu. Alors je profite, oui oui, pro-fi-te pour de longues journées sous la couette, des infusions menthe-citron-miel, des films et des séries jusqu'à m'endormir devant l'écran. De grandes journées de redondance ponctuées de bains chauds et de potages crémeux.

Je lis dans le désordre le ELLE, le Devoir, une millième fois l'Écume des jours ou SAGA, je pitonne, je farfouille et dans un élan d'énergie (hum hum) je lave 3-4 ustensiles et me fait cuire du chef Boyardee PARCE QUE !

Malade.

mardi 9 octobre 2012

Jour 2 de 5

Ma langue brûlée par la sauce à spag'.

Une clémentine écartelée sur la table du salon, les morceaux du casse-tête sur le bois franc, l'aquarium à nettoyer, une raideur dans la nuque.

C'est mardi quoi !

lundi 8 octobre 2012

Lumière

Au fil de l'automne je développe une dépendance à la lumière.

Je reste enveloppée, nue, dans ma serviette de bain et m'étends directement sur le plancher de bois franc dans les rayons de ce soleil de plus en plus bas. Qui file aussi de plus en plus vite.

Parfois le sommeil m'attrape avant même que mon ventre gargouillant ne me réclame le souper.

C'est déjà la nuit, le bois refroidit sous mes omoplates. C'est déjà la nuit et  mon corps s'endort de la noirceur qui se presse sur ma poitrine.

Et si le jours je cherche la lumière, la nuit je me nourris de ta chaleur.