jeudi 10 novembre 2011

Monsieur Gagnon

Un souper tranquille, 28 coups de téléphone, une nuit à l'hôpital.

J'ai le corps engourdit par la fatigue et l'anxiété. J'ai chanté ta berceuse dans ton oreille toute la nuit.Avec la pareille-de-maman-marraine-unique-et-préférée on te regardait faire des visages d'enfant dans ton sommeil délirant.

Je me fait réveiller par Mini qui fait comprendre qu'il est l'heure de souper pour lui. Mon corps à l'envers, mais jamais autant que le tien. Je déteste cette chienne de maladie qui t'éloigne de nous. Tes yeux ne nous reconnaissent plus.

C'est en mode relais que la famille te veille. On t'aime.

J'ai besoin d'un long bain chaud et d'une intrigue policière. J'ai besoin de jouer par terre dans le salon avec mon fils, j'ai besoin des bras de mon Homme, de son souffle dans mon cou. J'ai besoin de maman et papa au téléphone. J'ai besoin de ma chum de Laplaine qui à toujours eu l'oreille attentive. J'ai besoin de toi.

Mon fils à tes yeux grand-papa.

1 commentaire:

  1. Courage. Mes pensées vont vers toi et les tiens. Les forces les plus fortes sont parfois les plus tranquilles, au fond de notre coeur.

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