dimanche 6 novembre 2011

Je te chante Gainsbourg

C'est vrai ce qu'il dit ton papa, tu ressembles un peu à Bute APRÈS un combat.

Tes pleurs épuisés traversent les murs, je doute encore que tu le comprennes quand ton corps fatigue. Nous attendons silencieux que le sommeil te gagne.

Le soleil est doux et traverse les rideaux vermillons. La lumière est chaude et je chante l'Élisa de Gainsbourg du bout des lèvres.

Tu t'es endormi au bout des larmes de tes yeux pâles. J'ai le coeur qui se tord de t'entendre ainsi et je crois que c'est pire pour papa.

Petit homme, beau hasard de notre vie, on t'as aimé dans toute l'ampleur que tu prenais sous mon nombril. On t'a fais des promesses alors que tu n'étais qu'une crevette avec la tête d'un extra-terrestre.

Quand tu as arrêté d'être bien dans l'eau chaude de ma bedaine, quand enfin tu es né tu ne pleurais pas, tu te rattrapes aujourd'hui à la sieste je crois.

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