Tu me dis que tu m'aimes parce qu'on peux m'adorer et être en tout point d'accord avec moi et me haïr en l'espace de 5 minutes parce que je reste toujours exactement moi-même sans me plier pour plaire.
Je t'aime de m'aimer pour ça parce que c'est le plus difficile à trouver... L'amour pour ce que l'on est. Sans vouloir se changer l'un et l'autre. On avait jamais eu ça avant. On a été aimé, je crois pour l'image de ce que nos couples auraient pu être, pour les histoires raconter dans la tête.
On aime, on s'aime maintenant, pour du vrai, du plus-que-vrai, du quotidien-de-tous-les-jours pour me répéter. Pour nos défauts qui nous tapent sur les nerfs, pour nos becs de nez froids d'esquimaux, pour nos caresses et pour aimer autant faire l'amour sans se lasser un miette-que-dalle-du-tout sans jamais avoir eu envie d'aller voir ailleurs après 3 ans.
Coucher sur le matelas gonflable géant dans le salon de ton papa, tu m'as dis tes mots doux avant qu'on s'endorme au son du feu de foyer crépitant. C'est beaucoup ça la vie.
Étendue sur le divan en cuir et toi assis à table on ne se voit pas mais on est assez proche pour entendre les doigts de l'autre taper sur nos claviers. Je t'aime Marcello Oltra Tremblay, dans ton entièreté, ton unicité, ta merveilleusité et ta capacité à aimer aussi fort, m'aimer. Merci
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