jeudi 12 janvier 2012

À bout de moi

Le ciel est tout blanc, comme si je m'étais mise sur la tête pour voir le monde à l'envers.

Je vois les particules de poussière voler dans un rayon de rien, pas de soleil éblouissant ce matin, juste le bruit du vent qui passe à travers les 2 couches de vitre.

Je vois un oiseau, avoir des ailes je partirais loin-loin-loin. Et puis au fond je ne comprends pas pourquoi ne pas le faire, pourquoi nous restons ?

Qu'est-ce qui nous empêche de tout vendre pour se retrouver dans un roman de Guillaume Vigneault, dans une bicoque sur une quelconque plage de sable blanc, à voir courir notre enfant,nu, partout, les cheveux encore plus blondit par le soleil. Devenir une serveuse de cerveza avec des bracelets de macramé autour de ma cheville...

Ouvrir un boui-boui où tu pourrais préparer des mets trop épicé.

J'ai le mal de vous, le mal de notre vie en bulle, notre clan de singe.

Mais pour l'instant, le ciel est blanc.


1 commentaire:

  1. Moi aussi! Je veux partir au bout du monde pour me retrouver. Rien ne t'en empêche!

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