samedi 19 mai 2012

Parce que l'important au fond, c'est l'espoir.

J'ai décidé de porter mes bas longs. Mais j'ai eu tort, 8h01 le matin et c'est déjà l'été.

Charles Trenet et le son des voitures matinales.

Je dénude mes jambes et regrette aussi les manches longues.

Ça fourmille de jeunes-jeunes familles (leurs enfants se réveillent si tant plus tôt que mon mien) et le club de l'âge d'or de la biblio se réunis. J'oublie parfois que la ville s'éveille avec le soleil même le samedi.

Maintenant Piaf, la trame sonore est parfaite, mais ça manque de croissants ici. Il y  l'espoir de l'après-guerre dans ses chansons et moi je m'imagine là-bas. Dans le temps et l'espace.

Je ferais du vélo en robe d'été dans les rues sans trottoir d'Hallignicourt pour aller chercher le lait du matin. Pas besoin de bouger dans le temps tout est comme ça encore là-bas. Dans l'espace par contre. Voilà mes moments nostalgie-de-la-France. Et pourtant, le soleil il est ici, maintenant et à défaut de lait frais j'irai chercher des croissants tout chauds et des oeufs aussi frais que le lait au marché.

C'est un beau samedi Québec, même s'il suit un vendredi noir. Parce que l'important au fond, c'est l'espoir.

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