jeudi 5 avril 2012

Guérir les larmes

C'est peut-être le sel qu'elles contiennent mais les larmes qui coulent sur mes joues me les brûles presque.

L'odeur du café n'a plus rien de réconfortante. Mes yeux fatigués sont agressés par les rayons du soleil.

Les émotions mauvaises semblent sur le coup être tellement plus fortes que les belles.

C'est plus fort que moi quand les souvenirs s'emparent de tout, de mes mouvements, de ma vision. Je pleure. De tristesse ou de rage. Je pleure de la mauvaise personne. D'un petit-con qui n'a même pas assez de matière pour être un connard.

Mes comptoirs pleins de vaisselles, mon lit toujours défait. Je me promets que ceci ne durera pas. Que jamais ma peine serait soumise à un autre.

C'est l'hiver, je fume, je suis enragée après moi-même d'avoir cru, d'avoir envisagé, d'avoir créé des projets. Je porte son foulard et je sais que l'odeur de la cigarette l'écoeurera. Tant mieux.

J'ai 21 ans, une taille fin et la vie devant moi.Je me laisse bercer dans les bras de garçons plus ou moins charmant pour simplement recommencer à dormir la nuit. On me chuchote des mots doux, des mots saouls, des mots de nuit et de déjeuner au lit. Vite je pars. Parfois soulagé, une ou deux fois découragé. Mais moins triste.

Puis un jour plus du tout, je connais l'histoire et vous aussi. Oui je me suis guérit de l'un grâce à l'autre. Mais ce n'était pas un médicament auquel on devient addict. Plus comme les vitamines Pierrafeu que l'on prend enfant parce qu'elles font du bien, qu'elle nous apporte plus, qu'elle nous soutiennent dans notre quotidien avec une dose de OUMFFFF.

Je ne sait pas s'il aimerait se faire comparer à une dose de vitamine D et pourtant.

Et pourtant, pourtant je n'aime que toi.

Tu me fais du bien, tous les jours.Marcello.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire