dimanche 15 avril 2012

*Maudit qu'le monde est beau*

Le balcon est poussiéreux mais je m'en fout. Assise dessus avec mes shorts blancs je regretterai sans doute en me voyant le derrière tantôt.

Le mélange du soleil et de la force du vent me ramène en France. Il y a presque cette odeur dans l'air, cette odeur qui me porterait jusque là-bas au Sud, à cueillir les cerises noires.

Mes cheveux attachés (couleur tire Ste-Catherine m'a dit ma mère) laissent filer des mèches qui encadrent mon champs de vision. On dirait une photo. Au lieu du bord de la mer c'est la ruelle. C'est un roman de Michel Tremblay avec toutes ses cordes à linge, ses chiens qui aboient et même des enfants qui jouent. Parce que oui, il y en a encore.

Je connais mes voisins, parce que je suis comme ça, parler tout le temps à son lot de bons points. J'ai saluer 4 personnes depuis 15 minutes. Le soleil fait sortir les visages des fenêtres et des portes patio.

Les musiques se mélangent. J'ai même coupé le son ici pour mieux découvrir ce qui joue ailleurs.

Le clocher de Castelnau sonne les heures et un nuage en forme de tamanoir-mangeur-de-fourmis passe.

T'es belle Montréal, c'est pas vrai que tu changes trop ou pas assez. Tu me rappelles toujours tant et tu sais même m'emmener ailleurs.

Je demande à mes voisins de monter le son. C'est le Colocs. C'est le soleil. Il est 2 heures et j'ai envie d'une limonade.

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