lundi 18 mars 2013

Matin

Le ciel est en napolitaine
Enfoncée dans huit oreillés
Ma tête tournée vers l'est
Dans la fenêtre grande comme un mur je regarde le soleil d'hiver pointer

L'air est bon
J'ai ouvert grand la fenêtre pour vous crier des au revoir en vous envoyant des becs soufflés de brume 
Je garderai, jusqu'à vous revoir ce soir, le souvenir de vos yeux levés vers moi
Mon coeur d'angoisse déteste même les bye-bye matinaux

Un thé fume
J'ai un roman à terminé
Autour de moi notre léger bordel du quotidien
J'ai envie de refaire le lit simplement pour m'y glisser de nouveau

Le ciel n'est plus du tout en napolitaine
La journée est en sursit tant que nous restons ensemble
Là, elle est bel et bien en route
Et je reste éveillée dans le souvenir de vos yeux levés vers moi

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