mercredi 30 mai 2012

Bobettes roses à pois

Je me fais bronzer topless sur mon balcon mais couché sur la bedaine.

Mille popsicles au raisin et à l'orange. Lire 2 romans en même temps.

Chéri regarde du coin de l'oeil, en faisant la vaisselle, si des voisins peuvent me voir. Non, j'ai fais bien attention. Y'a que lui à pouvoir voir tout ça.

De l'eau froide et quelques tranches de citron. La dolce vita. Marcello me sourit. Il me trouve drôle en p'tite culotte sur notre balcon d'en arrière je crois. Non, qu'il me dit, pas drôle... Plus mignonne et un peu culotté (c'est le cas de le dire), j'en connais qui aimerait avoir la vue que j'ai...

Je lis les jolies histoire d'Haruki Murakami et je parle à mon bambou qui est un real survivor dans cet appart.

Je vais bronzer à carreau protégé par mon treillis. Je rentre un peu me lover contre mon Homme dans les draps du lit qui semblent frais-frais-frais. Les speakers hurlent du Oasis. Ouaip, la douce vie !

jeudi 24 mai 2012

Lilas et Cerisier

Coup de téléphone. Mon Papa.

Tu fais quoi ?

Ah Papa, je respire les lilas et je regarde le cerisier pousser et toi?

Je pensais à toi ma grande cocotte.

Il a ce don, ce don de papa mon Papa, il me fait sourire et me fait me rendre compte que là, maintenant, ça va. Si son dos lui en faisait la faveur, je retournerais là, aujourd'hui en vélo sur le bord du canal Lachine avec lui. Comme avant. Avant quand son dos lui laissait la chance, avant quand mon cardio allait si bien que je savais même pas que j'en avait un.

Et sinon comment ça va Papa?

Ah ça irait sûrement encore mieux si j'avais des lilas à sentir mais ça va, ça va bien.

Je vais lui proposer d'aller sentir les tomates, les fleurs et les épices au marché avec moi. Faire un gros barbecue. Lui demander de me raconter ses histoires de voyages que je connais par coeur.

Alors je profites de l'odeur des lilas et je regarde mon cerisier pousser à disant à bientôt à mon Papa. Il ne dit pas beaucoup 'je t'aime' mon Papa, mais il m'appelle quand il pense moi.

mercredi 23 mai 2012

Et toi ???

J'ai un coup de soleil engagé. La loi 78 barrée sur mon chest.

J'ai marché (encore) sous la pluie, le soleil. Dans mes bottes en léopard, j'ai marché, crié, chanté. On était beaucoup-beaucoup-beaucoup, comme si je ne savais pas compter jusque là.

Après on était un peu moins mais on faisait beaucoup-beaucoup-beaucoup de bruit avec nos casseroles au coin de ma rue.

Aujourd'hui j'ai mon sourire et ma robe rayée, j'ai mon carré de feutrine de la même couleur que mon rouge à lèvres, j'ai une fleur blanche dans les cheveux et des souliers de petites filles.

Même si les inspecteurs de la STM m'ont rabroué ce matin pour ''donner le mauvais exemple à mon fils'' en m'affichant de rouge, je fais des coucous à tous mes co-porteur (et je l'aime l'exemple que je donne à mon enfant  BY THE WAY) . On est comme des motards avec leur signe de tête qui m'ont toujours fait sourire. Maintenant on est des milliers à se faire de timides sourires à la vue du jumeaux carré porté par nos voisins, nos concitoyens...

J'aime aussi mes voisins d'en bas, les 5 colocs verts. On est pas d'accord mais on s’envoie pas chier. Chacun son opinion. L'important c'est d'en avoir une d'opinion je crois. Et je porte la mienne d'opinion. Avec fierté.

Et toi, es-tu fier?


samedi 19 mai 2012

Parce que l'important au fond, c'est l'espoir.

J'ai décidé de porter mes bas longs. Mais j'ai eu tort, 8h01 le matin et c'est déjà l'été.

Charles Trenet et le son des voitures matinales.

Je dénude mes jambes et regrette aussi les manches longues.

Ça fourmille de jeunes-jeunes familles (leurs enfants se réveillent si tant plus tôt que mon mien) et le club de l'âge d'or de la biblio se réunis. J'oublie parfois que la ville s'éveille avec le soleil même le samedi.

Maintenant Piaf, la trame sonore est parfaite, mais ça manque de croissants ici. Il y  l'espoir de l'après-guerre dans ses chansons et moi je m'imagine là-bas. Dans le temps et l'espace.

Je ferais du vélo en robe d'été dans les rues sans trottoir d'Hallignicourt pour aller chercher le lait du matin. Pas besoin de bouger dans le temps tout est comme ça encore là-bas. Dans l'espace par contre. Voilà mes moments nostalgie-de-la-France. Et pourtant, le soleil il est ici, maintenant et à défaut de lait frais j'irai chercher des croissants tout chauds et des oeufs aussi frais que le lait au marché.

C'est un beau samedi Québec, même s'il suit un vendredi noir. Parce que l'important au fond, c'est l'espoir.

lundi 14 mai 2012

Parents. Tequila. Lundi matin.

Parents. C'est le titre. Papa-Maman + que Monsieur-Madame.

Parents. Y'a encore de la bière au frais, des cigarettes cachées sur le dessus du frigo, mille cochonneries à se goinfrer, du vin, du fort. Un frigo qui change pas trop d'avant mais qui contient aussi les 5 ''autres'' groupes alimentaires...

Parents. Nos amis nous appellent le dimanche soir, le mardi en après-midi, tôôôôôôôt un matin de la fin de semaine. Ceux qu'on voit le plus sont ceux qui n'ont pas peur de téléphoner pour ''voir si on fait d'quoi à soir''.

Parents. Et parfois c'est difficile le lundi matin de se réveiller quand un pote est venu la veille pour boire de la tequila avec nous sur le balcon et fumer des cigarillos. Lundi et mon homme qui se retourne dans le lit et me dit, bah soyons dimanche, pas de garderie, pas de travaux, pas d'épicerie... Je fais le café et on brunchera plus tard.

Parents. Pour jouer au parc quand il fait beau, pour voir sa petite tête dans le cadre de porte avec ses yeux en point d'interrogation 'papa-maman-dodo?' avant de nous rejoindre sous la couette, pour les w-e qu'on allonge à trois jours plus souvent qu'autrement, pour se rendre compte que les lundi sont beaucoup plus beau depuis que nous somme parents.

mardi 8 mai 2012

La vie devant soi, sous les couvertures.

Je traîne en sous-vêtements sous une grosse couette devant des dessins animés.

Je n'ai même pas changé le poste quand Mini est parti avec son padre vers le CPE.

La couette est lourde, je me rendors, je suis bien. Le bruit des gouttes sur le puits de lumière. Je me demande ce qui me fait le plus envie entre le gros melon jaune dans mon frigo et un bon café latte bien chaud et crémeux.

Je me fait chatte, le dos rond je m'étire doucement, je baille sans mettre ma main devant ma bouche et je suis certaine que j'ai une drôle de tronche.

J'allonge parfois le matin comme ça jusqu'à pas d'heure à ne rien faire que me blottir sous les couvertures, la tête calée dans un gros oreiller rouge. C'est ma cabane sous les draps version adulte-paresseuse-assumée et les matinées grises appellent à ce genre de comportement...chez moi.

Le téléphone posé tout près vibre. C'est le courageux qui à affronté la pluie à ma place ce matin. Oui-oui mon amour, le café sera prêt quand tu arriveras, je t'ai aussi sorti de gros bas chaud et surtout sec. Tu viendras te blottir, on a la vie devant nous....et quelques devoirs à terminer. Mais bon, tout ça se fait bien en sous-vêtements écrasé sur notre divan non?